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Entreprendre sans réseau c’est comme jouer au rugby à 15… seul. Même la légende Jonah Lomu ne pouvait pas gagner sans son équipe. C’est souvent grâce au réseautage (ou networking) qu’un entrepreneur arrive à faire la différence. Rémy en parle dans son dernier épisode du MSB Show.

 

 

Dans ce nouvel article je partagerai avec vous mes retours d’expérience sur cette pratique que j’ai adoptée depuis 2010.

Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin

Ce proverbe africain est un vrai mantra pour moi car il est tellement vrai. Si vous voulez avancer vite sur des petits projets « en mode sprint », mieux vaut avancer seul pour éviter les longues discussions et les échanges de mails pouvant vous ralentir. Cependant votre démarche aura beaucoup moins d’impact et d’ampleur que si vous avancez en équipe.

J’ai vraiment compris cela en avançant seul la plupart du temps sur Pourquoi-Entreprendre.fr et collectivement avec creapreZent.fr et La-Semaine.com.

 

Avancer à plusieurs, ensemble, oui mais avec qui ? C’est là que le réseautage prend tout son sens. Entreprendre avec vos amis ou votre famille n’est pas toujours la meilleure décision à prendre. Ces personnes constituent pourtant votre premier cercle de votre réseau. C’est la raison pour laquelle vous pensez à eux en premier. En réseautage l’idée est d’étendre votre réseau à d’autres cercles qui correspondent mieux à vos centres d’intérêts ou votre secteur d’activité. Vous aurez par exemple un cercle d’entrepreneurs du web, un cercle de professionnels de la vente, un cercle de responsables RH, …

Comment étendre votre réseau à travers plusieurs cercles de contacts ? En participant à des évènements de networking, à des salons, ou en proposant des interviews par exemple (liste de suggestions non-exhaustive). Ce dernier point a été ma première stratégie de networking qui m’a permis de nouer des relations avec de nombreux entrepreneurs. Je détaille dans le paragraphe suivant les bénéfices que cette pratique apporte.

Offrir plutôt que demander

Avant de vous expliquer comment adopter cette démarche, voici deux scénarios illustrant le « pourquoi » faire des interviews sur votre média (site internet, page Facebook, chaine YouTube, …) :

Scénario #1 : Une personne vous envoie un email pour la première fois. Elle vous écrit :

« Bonjour, je vous contacte aujourd’hui car je recherche un emploi… ».

 

Scénario #2 : Une autre personne vous envoie un email pour la première fois également, mais avec un autre message : « Bonjour, je vous contacte aujourd’hui car j’aimerais vous interviewer suite à mon dernier article dans lequel je vous ai mentionné… »

 

A quel mail préférez-vous répondre ? Le deuxième n’est ce pas ?

 

Dans le premier scénario, la personne vous sollicite pour vous demander quelque chose, pour que vous lui offriez quelque chose. Or dans le deuxième scénario, elle vous offre quelque chose.

 

Maintenant vous comprenez pourquoi il est plus facile de nouer une relation en offrant quelque chose à vos contacts (comme une interview par exemple) plutôt qu’en étant demandeur de quelque chose.

 

Les autres bienfaits des interviews :

  • Apprendre des autres en obtenant leurs retours d’expérience,
  • Partager ce savoir aux personnes qui vous suivent,
  • Faire du « marketing content » (la communication par le contenu),
  • Vous faites parler de vous lorsque les interviewés parlent de leur interview.

 

Comment pouvez-vous procéder pour adopter une dynamique journalistique et créer des interviews ?

La première chose à faire est de définir quels types d’interviews vous voulez réaliser. Voici les questions à vous poser avant de vous lancer :

  • Quels seront les lecteurs et lectrices de vos interviews ?
  • Qu’ont-ils envie de lire / voir / d’apprendre ?
  • Qui devez-vous interviewer pour répondre aux attentes de votre lectorat ?
  • Pour chaque personne que vous interviewez : quels enseignements voulez-vous retirer de son expérience, et par quelles questions poser afin de pouvoir extraire ce savoir ?

Une fois que vous avez défini ces premiers points, vous pouvez alors définir une liste de premières personnes à interviewer. Contactez les et puis c’est parti !

Partager plutôt que tout garder pour soi

Maintenant que vous avez adopté une démarche d’extension de votre réseau, le premier pas du réseautage est effectué. Mais vous ne pouvez pas en rester là car l’objectif du networking n’est pas d’accumuler les contacts, mais d’avoir un réseau relationnel solide et dynamique.

Quelles sont les bonnes pratiques à adopter pour animer votre réseau ?

Je vous propose les deux pratiques les plus impactantes :

  • créer des liens dans votre propre réseau,
  • co-créer avec les membres de votre réseau.

Pour la première bonne pratique, j’illustrerais avec cet exemple. Imaginez que vous faites partie de mon réseau et que je vous mette en relation avec un prospect (qui deviendra votre client). J’imagine que vous aurez de la gratitude envers moi pour cette mise en relation n’est ce pas ? Même si je n’attends rien en retour de cette mise en relation, je sais que cette action me fera « gagner des bons points » sur le long terme dans mon réseau. Par la suite, grâce à ces « bons points » on pensera plus souvent ou facilement à moi à l’avenir. C’est un investissement long terme qui ne m’aura finalement rien couté.

Pour la seconde bonne pratique, voici quelques exemples que j’ai vécus. Le premier qui me vient à l’esprit est quand Rémy m’a invité à participer à sa conférence pendant le Salon des Entrepreneurs. Il aurait pu la faire seule et avoir toute la visibilité pour lui-même. Mais non, il a PARTAGE. Ce partage a créé une vraie dynamique professionnelle qui nous amène à collaborer de plus en plus souvent aujourd’hui. Je vous encourage également à partager pour co-créer car vous irez beaucoup plus loin par la suite. C’est également ce que fait intelligemment Rémy en invitant des chroniqueurs sur son site. Tout le monde est gagnant.

Vous comprenez maintenant pourquoi le titre de cet article était « Connectez les autres plutôt que connecter vous-même », car finalement on ne se rend pas forcément compte mais, en aidant les autres à évoluer, on s’aide soit même dans la durée.