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Que faire si la trésorerie manque? Si malgré tout ce que vous pouvez mettre en oeuvre, l’argent ne rentre que pour mieux ressortir, vous empêchant d’investir, de grandir, et pire (ce qui est souvent le cas), ne vous permettant même pas de vous verser un minimum de revenus malgré tous les efforts et sacrifices que vous puissiez faire…

Alors, on recentre ses shakras, on ne s’énerve et on essaie de voir ce qu’il est possible de faire. Il convient donc de rester pragmatique, et d’analyser la situation de la manière la plus objective qui soit.

 

ETAPE 1 : OÙ EN SUIS-JE VRAIMENT ?

 

Je ne dis pas que souvent on s’affole trop vite, bien souvent c’est d’ailleurs le contraire. On a tous un peu tendance à se dire « c’est une période, ça va passer, après la pluie vient le beau temps ». Mais là c’est autre chose ! la passivité amène forcément la situation à se dégrader, et il convient déjà de stopper l’hémorragie.

Donc, on regarde les comptes, et quand je dis on regarde les comptes c’est : on les épluche, on les analyse, on pose les choses :

 

  • Quelles sont mes charges ?
  • Quelles sont mes créances ?
  • Quels sont mes rentrées de Chiffre d’Affaires ?

Bref, on décortique…

 

ETAPE 2 : QUE PUIS-JE FAIRE ?

 

D’abord occupons-nous des charges :

 

  • Sont-elles adaptées ?
  • S’agit-il de charges structurelles ? Des impôts et taxes ? Des charges salariales ? Des charges liées à l’activité propre de l’entreprise ?
  • Sont-elles « obligatoires »? Dans le sens, n’ai-je pas eu la « folie des grandeurs » ? mes dépenses sont-elles inadaptées ?

Les charges peuvent parfois être « comprimées ». Dans le sens où certaines charges sont peut-être (j’ai bien dit peut-être) superficielles, non essentielles pour votre développement, ou tout simplement pas assez bien négociées.

Concernant vos charges liées aux impôts, taxes et même salariales, les organismes sont toujours enclines à écouter et trouver avec vous des solutions : décalage de paiement ou la mise en place d’échéancier.

 

Ensuite les créances :

 

  • Que dois-je et à qui?
  • Que me doit-on et qui ?

Simple comme question non? mais vitale. En effet, la créance client est souvent la cause d’une trésorerie défaillante. Vos délais de paiements sont peut-être non adaptés : un paiement à 45 jours devient souvent un paiement à 60 jours et tous ces retards de paiements (surtout si ils concernent une part importante de votre clientèle, tout aussi fidèle puisse-t-elle être…) implique pour votre entreprise, surtout si elle est avec une trésorerie « tendue », des frais bancaires en cas de découvert, creusant ainsi le déficit.

 

Enfin le Chiffe d’Affaires :

 

  • Déjà, au vu des charges, mes tarifs sont-ils adaptés ?
  • Ensuite, comment se structure ma clientèle ? Sont-ils fidèle ? Achètent-ils toujours le même type de produit ? Ce qui nous amène du coup à se poser de bonnes questions concernant ses gammes de produits…

La notion de coût de revient et de « marge » sont la base. Gérez vous du stock ? Peut-être faites vous un métier « intellectuel » et avez-vous du mal à estimer le coût pour vos prestations ? Peut-être vos tarifs sont-ils trop bas, ne couvrant pas ainsi toutes les charges constituant donc votre une bonne partie de votre coût de revient ? ou vos tarifs sont-ils trop élevés, vous empêchant ainsi de développer votre clientèle, et impliquant peut-être que vous avez-été trop gourmand en terme de marge ?

L’idée est donc de vous poser les bonnes questions, afin que vous puissiez passer à l’étape suivante des actions à mettre en place.

 

ETAPE 3 : ACTIONS !

 

Ben voila, y’a plus qu’à ! On fait le tour des fournisseur et on renégocie, si on peut, les prix : assurances, téléphonie, véhicules… sont souvent des postes gourmands sur lesquels on peut avoir un levier de négociation.

Pour les fournisseurs à qui vous devez de l’argent : contactez les et expliquez leur la situation. Et quand je dis expliquer, c’est expliquer la réalité, et les actions que vous mettez en place pour régler le problème. Ne pas « faire l’autruche » : la plupart des fournisseurs et créanciers (administration inclue) sont souvent beaucoup plus enclins à trouver un terrain d’entente, que si vous laissez la situation s’envenimer.

Quant à vos débiteurs, et bien là, il faut arrêter d’être trop gentil… Donc on les contact aussi, on leur demande le paiement. Si ceux-ci rencontrent aussi des difficultés, n’hésitez pas à mettre en place avec eux un échéancier : il vaut mieux être payé en 3 fois que ne pas être payé du tout !

 

Alors bien sûr, parfois, la situation est inextricable… Oui, cela arrive. Et cela ne veut pas dire que vous n’avez pas « bien fait les choses », non ! cela veut dire parfois que ce n’était peut-être pas encore le moment. La notion d’opportunités tient, je vous le concède, aux actions que l’on mène pour se développer, mais il convient d’avouer que le facteur chance y est quand même pour beaucoup.

Parfois, nous sommes obligés d’arrêter, car nous ne pouvons aller plus loin… Mais cela n’implique pas que vous ne pourrez jamais développer une entreprise, cela veut peut-être tout simplement dire que vous devez encore apprendre…