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Face à un contexte économique difficile, teinté d’inquiétudes, de pressions sur le pouvoir d’achat ou
de tensions industrielles, les politiques doivent rassurer les entrepreneurs (et les startups!).
En effet, ils sont enclins, actuellement, à considérer la crise comme étant plus structurelle que conjoncturelle : une vision lourde de conséquences pour les moteurs de l’économie française. Il est donc souhaitable d’éviter la fuite des cerveaux / compétences vers les pays émergents et d’encourager les chefs d’entreprise à investir dans l’Hexagone, et maintenant !
Avançons-nous dans la bonne direction ?
 

Fleur Pellerin, une ministre qui tente de booster l'économie numérique de la France

Fleur Pellerin, une ministre qui tente de booster l’économie numérique française


 

Prendre les bonnes décisions

Si les difficultés sont incontestables, les nombreux atouts de la France et de l’europe existent et devraient permettre à l’ensemble des citoyens européens de rebondir.
 
Mais, si les tergiversations des deux acteurs clés de l’Europe – que sont la France et l’Allemagne –
engendrent une sorte d’immobilisme, il est opportun de soutenir des mesures intéressantes, comme
celle proposée par la Ministre de l’Economie numérique, Fleur Pellerin.
En effet, cette dernière s’est imposée un objectif, aussi beau qu’ambitieux: faire de Paris, la capitale internationale du numérique (certains diront que nous avons du pain sur la planche!).
 
Pour parvenir à ses fins, elle fait appel à toutes les personnes intéressées, par le biais d’un
questionnaire, disponible sur Internet, à cette adresse : http://www.redressement-productif.gouv.fr/paris-capitale-numerique.
 
Cette sollicitation concerne tous les acteurs du secteur, qu’il s’agisse de personnes potentiellement intéressées par une installation dans le secteur du numérique, personnes issues de la recherche académique ou encore avocats en propriété intellectuelle.
Les idées, ainsi recueillies, serviront à alimenter et à développer le projet.
A la fin du mois de février 2013, une première synthèse servira à préciser une orientation, lors du séminaire gouvernemental sur la feuille de route numérique, mais les contributions des internautes pourront se poursuivre jusqu’au 1er avril 2013.
Ensuite, la Caisse des dépôts rendra sa copie au cabinet, en juin 2013, statuant sur la définition du lieu, des services à apporter, du type d’entreprise et de son choix, du foncier, du modèle économique, etc. Donc, une phase plus opérationnelle, qui conduira à l’inauguration de ce quartier numérique, à la fin de l’année 2013 (serons-nous assez rapide ?).
 
Si l’aboutissement de ce projet est prévu dans plusieurs mois, sa communication met en lumière,
d’ores et déjà, le dynamisme existant, dans la capitale, en matière de numérique : des start-up qui,
aujourd’hui, regroupent plus de 400 000 emplois en Ile-de-France. On peut citer aussi une entité comme « Le camping », un programme de 6 mois destiné à accompagner les créateurs, pour qu’ils passent du concept à la création d’entreprise, etc.
 

Concentrer nos forces

Or, le projet de Fleur Pellerin vise, ici, à concentrer géographiquement les compétences et à en modifier l’échelle, pour rayonner à l’international, sans étouffer l’existant, afin de faire émerger un modèle français basé sur nos atouts.
Il semblerait que, dès maintenant, de nombreux investisseurs soient intéressés, que ce soit pour des aides au financement ou des partenariats en nature ou par des offres de services. Preuve de l’attractivité de cette initiative, Paris pourrait devenir le fer de lance de projets similaires, à Bordeaux, Lille, Nantes, etc.
 

Que peut-on en attendre ?

Nous allons voir si ce projet ambitieux calmera nos amis les « pigeons« , ces entrepreneurs qui critiquent (souvent à raison) certaines mesures (notamment le projet de loi de finances 2013) qui n’aident pas les investisseurs à y voir clair.
Nous avons besoin d’un plan clair, précis et utile et surtout de cohérence dans les décisions, pour parvenir à créer un environnement idéal pour la pousse de nos futures entreprises.
Il en va de notre compétitivité future et de nos emplois !
 
Pensez-vous que ce projet va permettre à la France de rebondir ?