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Capital, l’émission d’M6, propose souvent des reportages intéressants sur des entreprises ou des modes très « tendance ». Le rétro (ou vintage) ne déroge pas à la règle. Nous, consommateurs, avons besoin de revenir aux fondamentaux, c’est pour cette raison que les produits « à l’ancienne » nous plaisent !
 

Le rétro peut rapporter gros - Capital sur M6

Le rétro peut rapporter gros – Capital sur M6


 
Beaucoup de produits qui datent de notre enfance sont de retour en force aujourd’hui, après quelques années difficiles.
Que ce soit Benco, Moonboots, Casio ou encore le petit beurre de LU, ils connaissent une nouvelle jeunesse et se vendent à nouveau comme des petits pains: comment expliquer cela ?
 

Besoin d’un retour aux sources

Je ne sais pas vous, mais moi, je ressens ce besoin de revenir un peu en arrière. Tout va trop vite, nos vies, les nouveaux produits qui inondent le marché chaque semaine, l’impact toujours plus grand pour l’environnement etc…
 
Nous ressentons le besoin de revenir un peu dans le passé, de retrouver des produits plus simples et/ou qui ont bercé notre enfance.
On a en quelque sorte le « mal du passé », que l’on idéalise toujours un peu, une sorte de confort.
 
Cela explique pourquoi le mode est cyclique par exemple, et qu’on voit sans arrêt les styles et les looks revenir en force après avoir quasiment disparu (exemple avec le corset pour les femmes !)
 

Attention aux contrefaçons !

Certains industriels, sentant ce souhait des consommateurs de retour au passé, fabriquent artificiellement une histoire à l’ancienne. Il faut donc faire attention de ne pas tomber dans le panneau purement marketing.

Extrait de l’émission

 

Revoir l’émission

Pour revoir l’émission Capital : le rétro peut rapporter gros, direction cette page de M6 replay.
 

Résumé de l’émission

Le rétro revient pourquoi ? Parce que cela vous rassure et vous donne confiance !
Des petits beurre LU aux boites « à l’ancienne » pour ranger vos chocolats ou autres produits (Casio, Benco…), le rétro (vintage) revient en force.
LU (depuis plus de 160 ans) Reportage de Marie Osenat : 800 millions d’euros par an de chiffre d’affaires ! Comment l’entreprise nantaise est devenu numéro 1 européen ? Chaque minute, 130 biscuits mangé en France ! Comment LU est passé d’une fabrique artisanale à un géant industriel ?
Au départ, juste un petit magasin à Nantes.
Le fils des créateurs va faire exploser la marque grâce au petit beurre de LU, pour battre les anglais qui étaient les maîtres du biscuit à l’époque.
Il est l’un des premiers à utiliser la publicité pour faire connaitre ses produits. Il ambitionne d’être le numéro 1 du biscuit.
Il invente la paille d’or, une prouesse pour l’époque. Il aura jusqu’à 1200 employés dans son usine !
La production est devenu très rapidement industrielle, pour r »pondre au besoin d’un marché énorme.
1 milliards de biscuits fabriqués par an !
1 paquet de petit beurre rapporte environ 10 centimes à la marque.
La marque rachète régulièrement des concurrents comme Prince ou Pépito.
Au début des années 2000, LU ferme 2 usines et licencie près de 500 personnes et fait la une des journaux.
En 1987, Danone a racheté LU et n’est donc plus une entreprise familiale.
En 2007, LU est revendu à Kraft, un géant américain, qui se rend compte que les concurrents se font de plus en plus présent et créer donc un centre de recherche pour les biscuits (investissement de 15 millions d’euros).
La marque a essuyé de gros échecs avec les biscuits « éo » et la « clé des champs », qui ont été retiré de la vente précipitamment.
Pour éviter ce genre d’échecs, ils misent sur le mix de deux biscuits différents (Mikado et Daim, et Petit beurre avec Milka).
Les biscuits Prince représentent 10% des ventes du groupe. Le gros défaut de ce produit est son emballage, qui n’a jamais changé depuis le début ! LU se met donc au travail pour trouver le nouveau paquet et reçoivent des clientes mères de famille pour tester de nouveaux emballages.

Les anciennes publicités : Découverte de vieilles publicités qui reviennent en force aujourd’hui (chocolat Pupier). Où comment utiliser d’anciennes publicités pour vendre des produits d’aujourd’hui (le rétro business).
Des produits qui jouent sur le nostalgique
Où comment miser sur la passion des français pour l’ancien.
Beaucoup d’entrepreneurs ont saisi l’opportunité du rétrobusiness pour vendre beaucoup de produits anciens « remasterisés ».
Ils parviennent à exploiter des marques en signant des contrats avec des marques comme Coca cola avec un paiement au départ plus un pourcentage sur les ventes.

Retour des moon boots : Ces chaussures qui ont cartonné dans les années 70. Suite à l’alunissage d’Armstrong, un entrepreneur à créer la « Moon boot » (la chaussure de la lune). Plus d’1 million de ventes par an à l’époque (portés par Mac cartney). L’entrepreneur revient plus de 20 ans plus tard, car sa chaussure revient à la mode !
Il souhaite faire en sorte de diversifier sa marque pour éviter de retomber dans l’oubli.

Les produits de grand mère : S’habiller comme dans les années 50 et fabriquer de la lessive devant des clients médusés dans un grand magasin, ça cartonne ! Les produits sont « marketés » et se vendent comme des petits pains.
L’entrepreneur n’avait pas prévu un tel succès et ces produits vintage ont finalement rapporté plus d’1 millions d’euros la première année.
Ces produits étaient à la base une simple blague, belle histoire !

Les voitures rétro

Comment les DS3, les MINI et les FIAT 500 se vendent très bien grâce à leur look sympa et à la possibilité de les personnaliser, les femmes en raffolent.

Les thés dansants : Comment ces soirées qui avaient presque disparu reviennent en force ?
Plusieurs entrepreneurs, artistes et associations profitent de cette nouvelle manne.

 
Et vous, avez-vous pensé à vous lancer dans la rétro pour votre prochain business ?