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J’ai découvert que ce qui nous empêche le plus souvent de réussir, se niche dans des micro-comportements si anodins, si inconscients, si mécaniques, que nous ne pouvons pas croire qu’ils ont une si grande importance ! Je les ai moi-même pratiqués et j’ai vu la différence lorsque je suis parvenu à m’en débarrasser. Philanthrope comme à mon ordinaire – vous avez dû vous en apercevoir en consultant mon blog yanngabioud.com 😉 – je ne peux me retenir de partager avec vous le moyen que cette découverte nous fournit pour faire un grand pas vers le succès.

Et notre responsabilité alors ?

À la base, nous sommes persuadés que l’insuccès ne peut provenir que de vices honteux, de catastrophes matérielles, de drames épouvantables contre lesquels nous ne pouvons pas grand-chose, comme une dépendance aux drogues, à l’alcool ou au sexe ; comme l’effondrement de la bourse, un cataclysme écologique, une guerre ; comme le décès d’un être cher, une maladie incurable, le handicap d’un collaborateur important. Mais surtout pas de nous !

Cependant, pour la plupart d’entre nous, ce sont des choix de comportement quotidiens et inconscients qui nous empêchent de grimper vers le succès, par exemple arrêter le réveil et se rendormir ; par exemple se complaire dans des émotions destructrices comme la tristesse, la colère ou la jalousie ; par exemple faire une recherche sur Internet et se mettre à surfer au hasard… pendant des heures.

Vous me direz : « Mais, je veux rester moi-même, je ne veux pas jouer les hypocrites ! » certes, je vous comprends, c’est pourquoi je vais vous expliquer d’où viennent ces comportements.

La conscience de nos actes

Nous sommes convaincus que tous nos actes sont conscients. Or, à la fin du XIXe siècle, un mec balaise nommé Freud a démontré que la majorité de nos actes sont inconscients. En dehors des décisions qui nous demandent un temps de réflexion (éventuellement à l’aide des conseils de proches ou de professionnels) le reste de nos actes est le fruit d’habitudes prises une fois pour toutes, il y a longtemps, par facilité, par imitation ou sous influence. Nous reproduisons des comportements qui sont le fruit de notre éducation, de nos fréquentations, voire de la paresse. Nous perpétuons ces choix inconscients sans y penser et, dès lors, nous les croyons spontanés alors qu’ils sont acquis. Nous croyons qu’ils font partie de nous alors qu’ils ont été surajoutés (ce qui fait que nous pouvons les changer, surtout s’ils nous sont néfastes). En changer ne chamboule en rien ce qui constitue notre personnalité profonde. Pour ceux qui nous sont nuisibles, ce ne sont que des mauvaises habitudes qu’il nous faut éliminer pour basculer dans le positif. Au final, nous restons nous-même, mais avec un meilleur comportement.

Pour passer, donc, au niveau supérieur dans le jeu (pas un jeu vidéo, un jeu réel) de la conquête du succès, réagissez ! Observez-vous et voyez si vous pratiquez ces 5 mauvaises habitudes. Si vous vous adonnez ne serait-ce qu’à une seule d’entre elles, vous vous mettez vous-même les bâtons dans les roues ! Il est grand temps de vous en défaire pour accéder au succès !

  1. Arrêter le réveil et se rendormir !

Cette simple habitude, je l’avoue, a boosté mes propres projets pendant des années. Commencer votre journée par le choix déplorable d’arrêter le réveil et de vous rendormir réorganise automatiquement votre emploi du temps en cela qu’il vous sera impossible de faire ce que vous aviez prévu de faire. Et le peu que vous en ferez risque d’être fait en dépit du bon sens.

Quoi que vous en pensiez, vous avez décidé un jour que le mode de lever que vous vouliez comprenait l’action d’appuyer sur le bouton arrêt du réveil pour obtenir 10 malheureuses minutes de sommeil supplémentaires. Ce sont autant de minutes perdues pour le travail, mais aussi pour de nouvelles idées, pour de nouveaux projets, pour méditer, pour étudier, s’améliorer et progresser. Sans compter que cette action implique une suite logique qui se décline en :

  1. Lever hâtif de mauvaise humeur ;
  2. Toilette précipitée et bâclée ;
  3. Petit déjeuner à-la-va-vite et peu équilibré (genre cigarette trempée dans le café) ;
  4. Rapports frustes avec sa famille ;
  5. Départ en coup de vent au risque d’oublier des objets indispensables ;
  6. Embarquement dans les embouteillages ;
  7. Rapports humains sommaires à l’arrivée sur le lieu de travail ;
  8. Début de la journée en retard et de très très mauvaise humeur.

Le résultat de cette procédure n’est autre que des conditions de travail qui ne sont, mais alors, pas du tout, celles que je vous décris sans cesse comme étant celles que se sont construites pour réussir, ceux qui réussissent.

Ne préfèreriez-vous pas grimper une nouvelle marche vers le succès en respectant l’heure de réveil que vous avez définie comme étant celle qui est compatible avec l’emploi du temps que vous avez prévu ?

Là, je suis sûr que vous pensez : « C’est bien beau de le dire, mais comment, encore endormi, éviter le réflexe de tendre le bras et d’appuyer sur le bouton ? » Et je vous réponds que vous pouvez tout simplement ne pas laisser votre réveil à portée de votre main. Ce n’est pas une blague. Placez-le sur la commode qui est en face de votre lit. Ainsi, vous le voyez, vous pouvez le consulter autant que vous le voulez dans la nuit, mais, le matin quand il sonne, vous ne pouvez pas l’atteindre. Vous pouvez même faire sonner une dizaine de réveils que vous arrêterez l’un après l’autre sur votre chemin jusqu’à la cafetière. Ce n’est qu’une suggestion pour vous tirer du lit car, après ce parcours du combattant, auriez-vous le cran d’y retourner ?

Mais, ne trouvez-vous pas dommage de sortir si vite et si cruellement du sommeil ? Avez-vous songé que les 10 minutes de sommeil supplémentaire qui vous étaient si chères jusqu’à présent, peuvent se transformer en 10 minutes d’éveil sous le chant des oiseaux grâce à un simulateur d’aube ? Il y a encore mieux ! le « truc » suprême de ceux qui se sont pris en main sur la voie du succès ! Ces petits malins ont prévu dans leur emploi du temps d’accomplir dès le réveil une activité qu’ils aiment par-dessus tout, qui les détend et qui les met de bonne humeur. C’est vous qui la choisissez et vous en prévoyez le temps dans votre programme quotidien. Vous vous réveillez heureux de faire dès le saut du lit, quelque chose qui vous fait plaisir : un bon bain, votre petit déjeuner préféré, 10 minutes de sport, de lecture, de télé ; aller acheter le pain et le journal, pourquoi pas en courant ? aller prendre votre petit déjeuner dans un café en lisant le journal… enfin, quoi, c’est vous qui voyez !

  1. Ne plus pouvoir se passer de certaines choses

Peu de choses sont foncièrement nocives, tant qu’on s’y adonne avec modération. En tout, ce qui est nuisible, c’est l’excès ; même en ce qui concerne le travail ! L’excès est le premier pas vers l’addiction, vers le besoin compulsif, irrépressible de faire quelque chose. Et s’adonner à une activité outre mesure est improductif. Dès qu’on ne sait plus se passer d’un loisir, d’un produit ou même du travail, c’est qu’on a atteint le niveau de la dépendance. On est au taquet dans le malsain. On ne pense plus qu’à ça tout en pédalant dans la semoule ! Et pendant ce temps on ne progresse pas et on se fatigue stérilement.

Ce qui nous piège, c’est qu’on ne s’en rend pas compte. Connaissez-vous l’histoire du gros fumeur à qui son médecin proposait un médicament ? « Ah non, je ne veux pas devenir dépendant ! » répondit-il alors qu’il l’était déjà au tabac.

Loin de moi l’idée de vous recommander de devenir un de ces ascètes à la triste figure qui se passe de tout, ne sait pas s’amuser, pour qui se détendre suit une austère procédure programmée ! Se procurer du plaisir est nécessaire à la vie en bonne santé et la bonne santé est indispensable au travail bien fait et au progrès. Ce que je vous recommande, c’est de ne pas dépasser le stade où ce plaisir devient un esclavage. Quand vous êtes devenu esclave de votre plaisir, même si ce plaisir est votre travail, vous y laissez votre santé, par la fatigue qu’engendre une activité, par les dégâts que cause un produit, par le mal-être qu’entraîne l’obsession du relationnel.

Demandez-vous régulièrement ce qu’il se passerait si vous étiez tout d’un coup privé de télévision, de Facebook, de tabac, d’alcool, d’apéritif, de jeu vidéo, de somnifère, d’achats, d’admiration, de smartphone… cherchez bien ! Vous voyez, ces petits rituels que vous auriez envie de prolonger à l’infini.

Tant que vous pouvez vous passer de vos petites habitudes ou que vous pouvez sans mal leur substituer d’autres petits plaisirs ; tant que vous pouvez déléguer vos responsabilités et prendre de vraies vacances ; tant que vous n’en êtes pas à vous dire « Je ne peux pas m’en passer » ou « Je ne peux pas faire autrement », rien n’est perdu !

Ne vous laissez pas embobiner par les yeux doux de la démesure elle peut en rien de temps interrompre en plein vol votre course vers la réussite.

  1. Se laisser inonder d’informations négatives

Ne trouvez-vous pas que les gens semblent préférer les mauvaises nouvelles aux bonnes ? Si les médias les diffusent, c’est qu’il y a preneurs. Si les gens les relaient, c’est sans doute qu’il existe une jubilation malsaine à être détenteur de mauvaises nouvelles. On veut annoncer le scoop !

Les journaux parlés ou télévisés y consacrent leur première demi-heure, voire plus s’il y a matière. Jamais ils ne feront une édition spéciale sur les jeunes tranquilles et studieux qui réussissent leur vie ! Les bonnes nouvelles, c’est trop barbant. On apprend d’ailleurs à l’école de journalisme qu’un seul mort à quelques kilomètres fait bien plus vendre que des milliers de morts à des milliers de kilomètres. Mais quoi qu’il en soit, il s’agit de morts. Parler de l’entreprise qui embauche, parler des gens de confessions différentes qui entretiennent de bonnes relations, parler des couples paisibles et respectueux ne fait pas vendre ! Et nous, nous entrons inconsciemment dans le jeu.

Or, ces mauvaises nouvelles démoralisent. Elles nous lavent le cerveau, nous persuadant que rien ne fonctionne dans ce monde de merde. Il n’y a rien de pire pour la bonne conduite de nos projets. Ces informations négatives déversées en masse fragilisent les certitudes sur lesquelles nous avons bâti les projets qui doivent concrétiser nos rêves. Sans nier qu’il se passe des choses graves, vous devez endiguer ce flot de mauvaises nouvelles qui risque de faire capoter vos projets.

Réfléchissez : derrière chaque mauvaise nouvelle s’en cache une bonne ; une qui donne la frite : des entreprises se créent, des gens trouvent un emploi, des immigrés s’intègrent et réussissent, de nombreuses météorites ne vont pas catapulter la Terre, de nombreuses personnes prennent soin de l’environnement, beaucoup plus de personnes qu’au début du XXe siècle sont sauvées grâce à la médecine traditionnelle, tous les enseignants ne sont pas pédophiles, loin de là ! et j’en passe !

Vous n’avez pas besoin qu’on vous montre uniquement le verre à moitié vide ! Sélectionnez les médias qui vous font voir le verre à moitié plein. Ne subissez plus les journaux télévisés, mais allez au-devant de l’information utile et positive sur Internet ; constituez-vous votre page d’informations en vous abonnant à des sites qui n’insistent pas sur l’aspect négatif des choses, mais diffusent les infos objectivement. N’acceptez pas n’importe quel bouffon dans votre liste d’amis sur Facebook, mais n’entretenez des relations qu’avec les gens positifs et peu sensibles aux bobards.

Un bon coup de torchon dans votre environnement contribuera à vous faire progresser vers le succès.

  1. Penser à des choses démoralisantes

Penser à certaines choses positives conforte nos choix et nous encouragent alors que d’autres pensées les déprécient, nous font flipper à mort et nous freinent dans notre élan. La plupart du temps nous laissons errer nos pensées comme bon leur semple ; positives ou négatives elles se succèdent à leur rythme. Si vous ne maîtrisez pas vos pensées, vous pouvez, en un instant, passer de l’enthousiasme à l’abattement. Si vous ne les disciplinez pas, si vous laissez à tout moment n’importe quelle émotion passagère s’emparer de vous, vous donnez votre accord pour être extrait de la réalité. Ce faisant, vous autorisez l’édification d’un barrage sur la route qui conduit à votre objectif.

Disciplinez vos pensées et concentrez-vous sur les pensées qui vous soutiennent, quelles qu’elles soient ! Vous êtes tout à fait capable de choisir vos pensées. Si vous choisissez judicieusement vos pensées, elles vous feront franchir une nouvelle marche vers le succès, dont vous ignoriez jusque-là l’existence.

  1. Hésiter

Si vous êtes indécis, vous ne tiendrez jamais un cap, le temps nécessaire à développer l’élan qui vous propulsera vers un objectif. Vous irez un peu par ci, un peu par là sans jamais arriver nulle part. Décrocher la timbale demande de la patience, de l’acharnement et de l’endurance pour ne pas se décourager au premier obstacle. Si vous hésitez sur la direction à prendre, vous flinguez votre projet dès le départ.

Si vous passez votre vie à bordailler, à vous tâter, à faire des loopings, vous aurez du mal à atteindre un but. Et là, c’est comme si vous n’en aviez pas. « Il n’est pas de vent favorable pour qui ne connaît pas son port » disait déjà Sénèque au tout début de notre ère. À force d’indécision, vous brassez de l’air puis vous vous demandez pourquoi jamais rien ne fonctionne.

Polarisez plutôt votre esprit sur le fait que vous voulez gravir une nouvelle marche vers le succès et atteindre enfin ces objectifs que vous avez longtemps cru hors de votre portée, et foncez ! L’indécision engendre le retard et tous deux conduisent droit à l’échec.

Plus ces petites habitudes sournoises, envahissantes et voraces sont installées depuis longtemps dans votre vie, plus il sera dur de vous en défaire. Mais vous pouvez vous en débarrasser ! Décidez-le ! Attaquez-les une après l’autre. Donnez-vous un délai de 100 jours pour chacune. Repoussez les tentations et, si vous y cédez, ce n’est pas grave : relevez-vous, n’abandonnez pas ! Reprenez votre programme avec autant de niaque, de détermination et d’opiniâtreté.

Alors, laquelle de ces 5 petites habitudes anodines allez-vous dégommer en premier ?

Découvrez comment faire preuve de persévérance  www.yanngabioud.com