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Comme vous le savez (pour ceux qui suivent…), j’accompagne des créateurs ou des jeunes pousses que ce soit dans leur lancement ou leur développement.

Et depuis 2 ans, la question est récurrente : « J’ai besoin de financement, je voudrais faire une campagne de Crowdfunding… ». Cependant, souvent, très souvent même, faire une campagne de crowdfunding n’est pas la bonne solution.

 

Rémy dans sa vidéo cette semaine aborde d’ailleurs ce sujet avec un conseil tellement vrai mais tellement peu suivi : une campagne de financement participatif, quel qu’elle soit, demande du travail en amont, et une communauté déjà bien amorcée… ça fait réfléchir non ?

 

 

Mais que font les banques ?

 

Parce qu’il ne faut pas se leurrer, ce qui fait du financement participatif un business juteux, c’est que les banques ne font pas leur boulot. Ben oui ! Obtenir aujourd’hui un financement bancaire pour une création d’entreprise, tiens de l’utopie !

 

Pourtant c’est leur boulot de prendre des risques, d’ailleurs ils n’ont pas hésité à en prendre plein, des risques, et on s’en ressent encore sur notre feuille d’impôts…

 

Mais passons… Ce qui est le plus rageant c’est que si vous n’avez pas une once de possibilité d’apport, jamais vous n’obtiendrez un prêt, tenez-vous le pour dit. Alors du coup, le financement participatif paraît être la meilleure solution.

 

Cependant, ce n’est pas parce que vous allez arriver sur une plateforme de crowdfunding que c’est gagné, loin de là !

 

Il ne suffit pas de faire campagne pour récolter

 

D’abord parce que le système est simple : c’est tout ou rien ; si vous n’atteignez pas l’objectif indiqué, au bout du compte vous n’aurez rien…

 

Du coup, vous aurez beau avoir passé du temps pour mettre en place votre campagne, teaser votre communauté et élaborer des visuels ou autres supports ; si vous n’atteignez pas le chiffre magique, tout ce temps passé n’aura servi à rien.

 

Sans compter qu’il vous faut anticiper des éventuelles contreparties, et les frais qui vous seront pris par la plateforme (pouvant aller pour certaines à plus de 10% du capital perçu).

 

D’autres solutions mais pas la panacée

 

Bien sûr, il existe d’autres modes de financement : le prêt participatif par exemple. Des particuliers ou des entreprises vous prêtent de l’argent, cependant, attention, ne comptez pas bénéficier de taux d’intérêts en dessous de 5%. Ce serait même plutôt entre 7,5 et 10 %.

 

La LoveMoney peut être aussi sollicité. Ce financement par le biais du réseau proche (amis, famille) est plus facile à mettre en place, cependant, restons clairs, le montant des levées de fond par ce moyen reste bas et ne vous permettra pas de lever plusieurs dizaines de milliers d’euros.

 

Le crowdfunding adapté aux TPEs / PMEs ?

 

Pour tout vous dire j’en doute. En tout cas pour les entreprises « traditionnelles », il est très difficile d’arriver à lever des fonds par le biais du financement participatif.

 

Pourquoi ? Tout simplement parce que la concurrence est rude sur les plateformes existantes, et du coup, la plupart du temps, c’est l’originalité du projet qui prime.

 

Donc pour être très claire, si vous êtes un coiffeur et que vous avez envie de lever des fonds par le biais du crowdfunding, le seul moyen pour que vous puissiez intéresser des contributeurs financiers serait que votre projet revêt un aspect très très différenciant tel que un Salon de coiffure solidaire par exemple…

 

Bien sûr, je ne peux que saluer l’apparition de ces solutions de financement, car sans elles, une bonne part de nos projets de verraient pas le jour, mais j’affirme haut et fort : Non le crowdfunding n’est pas la solution miracle !