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Lors de mon passage à Paris pour le salon des micro-entreprises, j’ai eu la chance de participer activement à la conférence de clôture au sujet des secteurs porteurs en 2015.

Retour sur les points principaux évoqués par les intervenants :

Joël Fourny nous expliqué le potentiel encore grand de l’artisanat et savoir-faire. Le web devient de plus en plus important avec le développement du mobile et du e-commerce.

Je confirme son analyse, surtout lorsque l’on voit l’aura du « Made in France » dans le monde. J’ai cité l’exemple de Shanghai ou des petits bouts de France fleurissent dans certains quartiers de la ville.

 

Alexis Kryceve nous explique que l’idée n’est pas importante (à force de le répéter, les entrepreneurs vont nous écouter ^^). Par contre, la bonne équipe au bon moment, oui. L’exécution reste cruciale d’après lui, je ne peux qu’être d’accord (testez votre idée en lisant ceci).
Il a insisté sur le fait de changer le monde, se lancer pour une cause qui nous dépasse. Une idée forte et qui peut faire peur bien sûr, mais je trouve cela très intéressant, même si l’on ne peut pas toujours faire ça.
J’ai complété avec l’exemple de Boyan Slat, un jeune néerlandais qui a levé plus de 2 millions de dollars sur une plateforme collaborative pour son projet de nettoyage des océans (des continents de plastique se sont formés dans 2 océans).

 

Hervé Novelli, ancien ministre et de nouveau entrepreneur nous a expliqué l’importance de s’adapter au plus vite au numérique. Croyez- en vous et répondez à un besoin, voilà son message. J’ai confirmé en citant l’exemple de la guerre entre taxis et UBER. Les taxis gagneraient à se réformer plutôt qu’à tenter de bloquer l’inéluctable (comme le secteur de la musique a tenté vainement de faire avant eux sans succès).

micro-entrepreneurs

Salon des micro-entreprises

 

Grégoire Sentilhes a eu un discours passionnant sur les révolutions industrielles. Pour lui (et je suis d’accord), il n’y a pas plus de crise aujourd’hui qu’avant. Nous sommes en période de mutation, à nous de relancer les choses ! Ils demandent aux français de penser global, d’aller chercher des marchés étrangers (j’explique d’ailleurs comment ici).  J’ai complété en disant que les périodes de crise sont idéales pour lancer et développer une activité. J’ai cité aussi Elon Musk pour dire STOP au pessimisme !

 

Pascale Hebel nous a montré les changement d’habitudes de consommation des français. Ce changement est parfois choisi, parfois imposé par les moyens financiers. Les secteurs d’avenir d’après ses recherches: le logement, les séniors, la santé, la consommation collaborative, le DIY (le fait main). Pour réussir, n’hésitez pas à vous mettre à la place des gens ! J’ai complété bien sûr avec le fait d’aller chercher les problèmes de vos prospects et clients et de tenter de les résoudre.

 

Frédéric Mazella a défendu aussi le fait de répondre à un besoin (le sien par exemple). Blablacar résout un problème simple : aller d’un point A à un point B moins cher et de manière plus conviviale. AirBnB propose de vivre comme chez l’habitant, etc… L’entrepreneuriat, c’est comme un 100m haies où l’on taperait tous les obstacles (dur mais tellement intéressant et excitant !). J’ai complété en disant qu’il s’agissait d’un long processus, pas événement qui arrive d’un coup et tout seul!

 

Dominique Restino a confirmé que l’Apce était le premier site qui accompagne les jeunes entrepreneurs. Pas besoin d’idée géniale, regardez autour de vous, comment résoudre les problèmes de votre entourage?

 

Une belle conférence de clôture ! Je voulais remercier toute l’équipe du salon et Olivier Nishimata pour avoir animé ce show vraiment passionnant !

 

Retrouvez la conférence en audio ici (à droite).

 

A très vite !

Merci à Sean de Emosapiens pour la photo, à  Jérôme Hoarau et l’équipe du salon des micro pour l »invitation !