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Dès 2017, Paris accueillera le plus grand centre dédié à l’économie numérique au monde.
C’est en créant la Halle Freyssinet, située dans un ancien bâtiment ferroviaire au cœur de la capitale que Paris suit l’exemple de la ville Tech de Londres sur Old Street et transforme alors un bâtiment de près de 33 000 mètres carrés en nouveaux locaux entièrement dédiés aux startups.

La France est de retour !

Si La France a longtemps eu la réputation d’être un frein au bon développement des startups, c’est pourtant bien à Paris que la Halle Freyssinet va mettre à disposition des talents émergents un endroit où ceux-ci pourront échanger leurs connaissances, idées et  y promouvoir de ce fait l’innovation digitale du pays. Ce projet est un partenariat public/privé qui prouve que nous prenons enfin le problème dans le bon sens. Le but ? Créer des champions mondiaux dans la lignée des Criteo et autre Blablacar !

La french touch !

La presse, trop habituée à mettre davantage en lumière les lacunes du système entrepreneurial français ; notamment sa bureaucratie, ses longs délais de traitement de demande ou bien ses conditions d’embauche trop contraignantes a parfois oublié d’en souligner ses attraits. Il y a bien sûr encore de la place pour du progrès, mais la France connaît toutefois des succès flagrants qui ont contribué à l’émergence d’une nouvelle génération d’entrepreneurs et innovateurs (liste des 80 récents succès français ici).

Les success stories françaises

Les « success stories » entrepreneuriales de ces dernières années contribuent ainsi activement à faire émerger une nouvelle image de la French Tech et laissent présager un bel avenir pour les entrepreneurs français :

 

  1. Les quatre créateurs de l’outil marketing Neoalane, qui a vu le jour à Paris en 2001. Neoalane a ainsi été revendu à Adobe pour la somme de 600 millions d’euros.
  2. L’application de rencontre Happn qui, après avoir été largement adoptée au Royaume-Unis a fait une levée de fonds de près de 5 millions de Livre sterling (soit près de 6 millions et demi d’euros) à l’occasion de son projet de développement à l’international.
  3. La plateforme publicitaire Criteo qui est actuellement évaluée à près de 1.5 milliards de dollars au NASDAQ.
  4. L’entreprise de téléphones mobiles Iliad, maintenant estimée à 9.1 milliards d’euros.

D’autres à consulter ici.

La French tech

La French Tech a par ailleurs fait de nets progrès en matière de levée de fonds et d’apparition sur la scène tech de nouveaux talents (particulièrement dans le domaine de l’ingénierie). Elle a aussi réussi à rendre sa législation plus souple et est capable dorénavant de contribuer à des projets d’envergure tels que la Halle Freyssinet. Mais il y a toujours ce a priori persistant – du moins pour les étrangers – que le potentiel d’investissement dans les startups françaises reste limité.

Levée de fonds

Il est vrai que pour les startups qui cherchent à se développer, lever des fonds à Paris reste toujours plus difficile à faire qu’à Londres ou dans la Silicon Valley.  Beaucoup de ces entrepreneurs privilégient donc des investissements venant de groupes étrangers pour leur levée de fonds.

 

C’est l’an dernier, en vue de soutenir et encourager les investissements étrangers que le président François Hollande a rencontré entre autres Om Malik, co-fondateur de la startup GigaOm et plusieurs investisseurs américains de renom afin d’échanger sur la situation de l’investissement en France.

 

Alors que le discours du président fut accueilli avec beaucoup de scepticisme et de « nous avons déjà entendu tout cela avant » côté Français, les investisseurs étrangers sont eux repartis agréablement surpris et avec une vision très positive de la scène Tech française ; en mentionnant que cette dernière se révélait être beaucoup plus prometteuse que ce qu’ils avaient espéré.

 

Mettre fin à cette mauvaise réputation que la France s’est construire dans le domaine de l’entrepreneuriat prendra donc du temps et demandera un engagement à long terme, mais le gouvernement montre l’exemple en soutenant la communauté des startups françaises.

Certains étrangers croient en NOUS !

Cisco a d’ores et déjà annoncé un partenariat avec le gouvernement Français pour un projet d’investissement à hauteur de 100 millions de dollars destiné à la French Tech pour les années à venir. L’entreprise s’engage également à soutenir l’éducation de plus de 200,000 personnes dans le domaine des infrastructures, de la cyber sécurité et du développement des villes connectées.

 

Ce partenariat impliquera également le développement du réseau académique de Cisco afin de s’assurer que les entrepreneurs Français aient les compétences nécessaires pour faire avancer l’innovation digitale du pays.

 

Selon les données d’Ubifrance, Paris compte à ce jour près de 4,000 startups Tech. Le développement des investissements est donc une réelle tendance qui laisse présager un avenir plus que prometteur pour ces startups et projets en devenir. Bien que les progrès à faire restent considérables, ces premiers signes se révèlent toutefois être encourageants.  C’est pourquoi le gouvernement français est sans aucun doute plus enclin à aider les startups ces dernières années.

Vive la France !

Avec un peu de chance et l’arrivée de la Halle Freyssinet,  le mot “entrepreneur” fera peut-être son grand retour en territoire français.

 

Article rédigé par Eurostart Entreprises, spécialiste de l’accompagnement à la création de sociétés en France, Royaume-Unis, Europe, Etats-Unis et aux Emirats.