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NOUVEAU : Je vous aide à créer et à développer votre entreprise de rêves ici.

A vos marques, prêts, partez !

Vous êtes dans les starting blocks. Vous êtes impatient et fébrile à l’idée de mettre votre produit ou service sur le marché. Tout vous semble prêt et vous souhaitez vous faire connaître au plus vite pour développer vos ventes.
Cette fébrilité est un bon signe,
elle est normale.

Je n’ai qu’un mot à vous dire : BRAVO !
Néanmoins, un obstacle de taille risque de se dresser devant vous : vous n’êtes pas le seul à avoir eu cette idée !
Des centaines de milliers d’autres idées arrivent sur le marché en flux continu, un véritable torrent de nouveautés chaque jour.
Vous n’êtes alors pour le moment qu’une goutte d’eau dans un océan.

Comment allez-vous convaincre?
Comment allez-vous trouver vos clients ?
Qu’allez-vous faire pour vous démarquer ?

Sommaire

Introduction : Restez calmes

Soyez rassuré, tous les entrepreneurs passent par des périodes de doute et se posent de nombreuses questions sur l’avenir de leur projet. Certains vont réussir (la minorité), d’autres non : dure et crue réalité.
Sachez une chose avant de démarrer: quel que soit le résultat final de votre idée/concept,  vous en sortirez grandi d’une manière ou d’une autre.

N’écoutez pas ceux qui vous racontent que l’échec est une mauvaise chose.
Ceux qui vous le disent sont ceux-là même qui ne tentent jamais rien et qui critiquent par jalousie.
La peur peut vous paralyser, et vous amener à inventer toutes les excuses possibles pour ne pas vous réaliser.
La réalité, si vous avez acheté ce livre, c’est que vous souhaitez agir, alors, lancez-vous !
Je ne vous garantis pas le succès, mais vous aurez toutes les cartes en main pour réussir ! Je partage avec vous ce que j’ai appris mais aussi ce que d’autres m’ont enseigné, profitez-en.

Mais avant de commencer ….

NOUVEAU : Je vous aide à créer et à développer votre entreprise de rêves ici.

Qui suis-je pour vous conseiller ?

Je suis un webmarketer indépendant depuis 2003. J’aide des entreprises et des startups à se lancer et à booster rapidement leur activité grâce au marketing.
J’ai travaillé pour de grandes entreprises comme eBay à Londres, Renault, RMC ou encore pour des startups comme Wimi, Izicap, Eccevino…

Pour eBay, j’étais « affiliate account manager » pour leur plateforme d’affiliation eBay partner network. L’objectif était simple : convaincre un nombre important de webmasters de mettre en place sur leur site des publicités concernant des produits vendus sur eBay.

Pour Wimi, j’ai obtenu de nombreuses couvertures sur les blogs high tech et entrepreneurs. Cela nous a permis d’obtenir plus de 9 000 clients et près de 25 000 utilisateurs.

Je suis également blogueur et je participe à de nombreux événements web.
Mon blog principal, sur lequel vous vous trouvez, me permet de partager mes connaissances et mes expériences entrepreneuriales depuis 2010.

Intervenant formateur, retrouvez ma dernière conférence donnée dans les locaux de Bouygues télécom à Paris au sujet du référencement naturel.

Retrouvez mon parcours sur mon profil Linkedin.

Reprenons !

Lancement de votre entreprise – ce qu’il faut savoir

Le lancement d’une activité est souvent un moment crucial. Il peut vous permettre de faire parler de vous, d’attiser la curiosité et donc de créer un véritable élan pour votre entreprise. Convaincre vos premiers clients sera votre objectif numéro un.

On peut penser que créer le fameux « buzz » est chose facile, qu’il suffit d’une page internet, d’une bonne vidéo et hop, le succès arrive.

Bien entendu, on est loin de la vérité.

Il va vous falloir mettre en place une véritable stratégie, avec un contenu clair et précis.
Vous allez devoir identifier ce sur quoi vous souhaitez communiquer, quelles valeurs vous voulez véhiculer et comment vous allez vous y prendre.

Pour réussir cet exercice, faisons simple :
Installez-vous à votre bureau avec seulement une feuille et un stylo. Coupez tous vos appareils électroniques.
Décrivez votre projet, vos objectifs, vos valeurs, vos idées marketing, les sites/blogs/journaux où vous aimeriez apparaitre.
Cet exercice vous permettra de clarifier votre projet et vous aidera à mieux vous préparer.
Essayez !

Quelques points clés à retenir pour commencer:

  • Etre capable d’expliquer rapidement votre concept (2 phrases à l’écrit et 1 minute à l’oral)
  • Susciter l’envie en ayant une vraie histoire à raconter (j’explique ce point dans le chapitre suivant)
  • Vous mettre à la place d’un client plutôt qu’à la vôtre (évitez les « Je…Nous… »)
  • Prévoir un « bonus » à offrir aux premiers inscrits (pour les fidéliser)
  • Favoriser le partage
  • Proposer une véritable expérience (on n’oublie jamais une émotion suscitée)
  • Obtenir les coordonnées des utilisateurs pour pouvoir les relancer
  • Demander l’avis de vos utilisateurs pour améliorer le produit/service (même si vous ne les écouterez pas toujours)

Il vous faudra absolument répondre à ces quelques questions sur votre entreprise et vos produits ou services : Quand ? Avec qui ? Pourquoi ?

Je vous conseille de regarder l’excellente présentation de l’auteur américain reconnu Simon Sinek (en VO sous-titrée) ici :

http://goo.gl/2KDOqh
Il explique parfaitement ce concept.

Voici maintenant un exemple court :

« Depuis des dizaines d’années, le mariage est un événement fermé, classique, très encadré. Il ne correspond plus forcément à vos attentes, notamment au niveau de la robe de mariée. Pourquoi doit-on forcément choisir une robe blanche, classique, comme toutes les autres ?
Elle crée pour vous, dans son petit atelier cannois, une robe unique, sur mesure et artisanale pour que votre mariage soit inoubliable ».

Les points clés de la réussite de votre business

Voyons ensemble les quelques points cruciaux à retenir pour mettre toutes les chances de votre côté :

L’idée

Beaucoup pensent qu’il faut une idée de génie révolutionnaire pour réussir. C’est souvent faux. Les idées trop révolutionnaires peuvent avoir des difficultés à percer. Il est parfois préférable de « simplement » réinventer ce qui existe déjà, en l’améliorant sensiblement par exemple.
Exemple : Lorsque SEB a créé la friteuse « sans » huile, le succès a été immédiat ! Pourquoi ? Pour deux raisons : Parce que les consommateurs voulaient manger des frites, mais savaient que cela était « mauvais » pour la santé (trop gras).
Mais aussi parce qu’elle est beaucoup plus simple à nettoyer que ses concurrentes. Malgré son prix bien plus important, les ventes ont été (et sont toujours) très importantes.

L’équipe

Très peu d’entreprises à succès ont réussi avec un seul fondateur. L’idéal est de pouvoir assembler plusieurs compétences clés : technique, marketing/business et finance par exemple. Plus vous cumulez de compétences, moins vous aurez besoin de faire appel à des ressources externes souvent onéreuses.

Le marché

Pour réussir, votre entreprise doit répondre à un besoin clair et réel du marché, si possible un besoin criant qui « handicape » vos clients. Quelque chose qui leur ferait gagner du temps, de l’argent… Le schéma classique : j’ai  identifié votre souffrance / et j’ai le remède qu’il vous faut / pour que vous guérissiez.

La remise en question

Il est important d’être capable de changer de cap si c’est nécessaire. Beaucoup d’entreprises doivent changer de business model ou de stratégie au cours de leur vie. S’enfermer dans son idée est une erreur. erreur. Cette remise en question arrive toujours, il faut y être prêt, surtout pour son ego. Ce qui tombe sous le sens c’est que cette remise en question viendra toujours des personnes à qui vous demanderez un avis. N’hésitez donc pas à partager vos doutes autour de vous.

La différence

Pourquoi êtes-vous meilleur que vos concurrents, qu’apportez-vous de plus et/ou de mieux que les autres ?

Seth Godin a écrit un livre fabuleux à ce sujet intitulé « La vache pourpre », voici un extrait :

« Imaginez un champ rempli de vaches. Si vous aviez à en choisir une pour une quelconque raison, vous le feriez sûrement au hasard. Elles se ressemblent toutes !
Par contre, si l’une d’entre elles était une vache pourpre, aucun doute que vous l’auriez repérée. Qu’elle vous convienne ou non nul doute que sa différence vous aurait forcé à l’envisager.
»

Un exemple célèbre et remarquable, celui de Joseph Cugnot. Alors que tout le monde se déplaçait en carrosse, il invente le premier véhicule automobile. Henry Ford et les frères Renault construiront quelques années plus tard des milliers de ces engins qui deviendront ensuite nos voitures…
Ils ont « juste » fait mieux que ce existait déjà.

J’aime aussi beaucoup la morale de la fable « L’Ane chargé d’éponges » de Jean de la Fontaine :

« il ne faut point agir chacun de même sorte. »

Voyons maintenant comment on peut justement se démarquer facilement des autres en racontant une histoire…

Important : J’ai créé une formation pour vous ici. Vous aurez toutes les armes pour devenir un excellent entrepreneur !

Il était une fois : racontez une histoire

Les entreprises qui réussissent sont souvent celles qui racontent des histoires.
Lorsque l’on achète un produit ou un service, on achète souvent une expérience, une émotion. Quoi de mieux pour cela que de raconter une belle histoire ?

Prenons un exemple

Voici deux présentations de la même entreprise. La première approche est classique : on parle de notre produit ou service en énumérant ses avantages et ses fonctionnalités.
Dans la deuxième approche, on raconte une histoire vraie, celle qui a amené le fondateur à son idée. N’est-ce pas beaucoup plus intéressant ?

1/ « Wimi est un outil de travail collaboratif, qui offre une fonctionnalité de partage de documents et de gestion de projets… »

2/ « Lorsque j’étais consultant,  je gérais de nombreux clients ce qui générait un travail très important. J’ai donc cherché des outils pouvant m’aider dans cette tâche, mais ceux-ci ne m’ont pas convaincu. J’ai donc finalement créé ma propre solution, Wimi, et je me suis dit : « J’ai enfin l’outil qu’il me faut pour gérer mes projets et satisfaire mes clients, pourquoi ne pas en faire profiter les autres ? ».

Vous devez identifier le plus gros problème de vos clients, et leur démontrer que vous allez le régler simplement en racontant une histoire (vraie !). C’est une des clés de votre réussite.

Racontez une histoire qui va passionner vos clients !

Comment faire ?

Voici une base de travail simple pour atteindre cet objectif :

  • Posez les personnages. Une histoire se doit d’avoir des protagonistes auxquels on peut s’identifier.
  • Mettez en scène votre histoire et faites participer vos personnages. Le sujet doit être un bénéfice important de votre produit ou service.
  • Lancez-vous et testez votre histoire sur vos amis et votre famille.

Pourquoi l’échec est-il aussi une réussite ?

Devenir entrepreneur, c’est foncer avec son cœur et ses tripes, passer à l’action et prendre en main littéralement son avenir : quel programme !

Or, si « avoir la bonne idée » est important dans toute action de création d’entreprise, le vrai point crucial reste la façon dont vous allez mettre en œuvre cette idée : son exécution.

C’est pourquoi l’échec est presque incontournable pour réussir…

La « normalité » de l’échec

Depuis quelques temps, on parle de la « normalité », par opposition au « bling-bling » du passé. Partons de cette tendance pour accréditer l’idée d’« échec normal » dans le monde de l’entrepreneuriat.

Imaginons… Vous avez lancé votre projet d’entreprise il y a quelques temps, mais vos objectifs ne sont pas atteints.

Vous avez deux solutions :

  • Prendre un virage et changer de stratégie (ce qu’on appelle le « pivot »)
  • Lâcher prise et accepter l’échec.

Bien entendu, tout dépendra de votre motivation et de votre situation particulière, mais sachez qu’il n’y a pas de mal à échouer, au contraire !

Comme le disait Abraham Lincoln : « Ce que je veux savoir avant tout, ce n’est pas si vous avez échoué, mais si vous avez su accepter votre échec. »

Une autre phrase de Thomas Edison: « Je n’ai pas échoué. J’ai simplement trouvé 10.000 solutions qui ne fonctionnent pas » illustre aussi cette idée.

En conclusion, mieux vaut agir qu’écouter les biens pensants vous dire : « Oui, mais ton projet n’est pas bien, pas beau, pas fini etc… ». Ces personnes sont souvent celles qui ne font jamais rien de mal. Logique : elles ne font jamais rien tout court !

L’échec en France va-t-il enfin devenir normal ?

Quelle bonne nouvelle avons-nous eu au salon des entrepreneurs il y a quelques temps : La Banque de France a supprimé le fichage des échecs entrepreneuriaux!

En effet, jusqu’ici, chaque fermeture de société était consignée et chaque chef d’entreprise était noté (en fonction des données issues des tribunaux de commerce) pendant plus de 3 ans!

Or, cet indicateur « 040 » n’autorisait pas le droit de rebondir, auquel tout un chacun a droit, puisque peu de banques étaient disposées à suivre la personne fichée pour un nouveau projet.

L’idée directrice est de bannir le système de notation actuel et d’intégrer, dans toute évaluation, les causes de faillites (erreurs de gestion ou causes économiques).

Cela pourrait redonner envie aux gens de tenter à nouveau leur chance alors, non ?

La « normalité » de l’échec à l’étranger

L’ancien PDG de Google – Eric Schmidt – se sert même des échecs comme d’un tremplin et organise régulièrement des conférences, intitulées « Failcon » (conférences de l’échec), pour transformer l’échec en réussite.

A cette occasion, il invite les entrepreneurs malheureux à échanger, dans le but de coller au plus près avec la maxime de Paulo Cuelho : « Toutes les batailles de la vie nous enseignent quelque chose, même celles que nous perdons. » Alors si Google – dont le succès est mondial – célèbre ses échecs, pourquoi pas vous ?

En tirant les enseignements de vos erreurs, vous avancez : profitez de cette expérience et rebondissez… Il ne faut pas nécessairement reculer pour mieux sauter, mais avancer pour mieux rebondir !

Qu’avez-vous à perdre ?

La bonne question à se poser est toute simple : « Qu’avez-vous à perdre en tentant votre chance ? ».

Il est également facile de réduire les risques, en décidant dès le départ de votre projet du temps et des moyens que vous êtes prêts à engager dans celui-ci. Vous saurez ainsi ce que vous perdrez au pire.

En plus, je peux vous garantir, pour l’avoir expérimenté, que même si vous échouer, vous apprendrez beaucoup et aurez gagné d’une manière ou d’une autre (montée en compétences, expérience, nouveaux contacts…).

Je vous invite pour aller plus loin à ce sujet à faire ceci :

Finissons avec une citation célèbre :

« C’est dur d’échouer, mais c’est pire de n’avoir jamais essayé de réussir » Théodore Rossevelt

Je vous laisse méditer…

Important : J’ai créé une formation pour vous ici. Vous aurez toutes les armes pour devenir un excellent entrepreneur !

L’idée de business géniale… Ou pas !

Lorsque l’on souhaite se lancer dans l’aventure entrepreneuriale, on pense souvent qu’il nous faut l’idée du siècle. On imagine des produits ou services tellement novateurs qu’ils auront sûrement du mal à trouver un quelconque public.
En réalité, ce sont souvent les idées les plus simples qui sont les meilleures. Penser que l’idée doit être révolutionnaire est souvent une erreur.
La plupart des réussites sont des produits ou services qui existent déjà, mais qui ont apporté un plus à l’existant ou réinventer une manière de faire.

Quelques exemples connus

Facebook, à son lancement, a réinventé l’annuaire scolaire qui passait du papier au web. Apple a révolutionné le téléphone avec l’iPhone. Google a lancé un algorithme intelligent qui a changé la façon de trouver des informations sur internet. Pioneer réinvente la TV avec le premier écran plasma en 1997…

L’autre avantage de se réapproprier une idée existante est d’être plus confiant sur le potentiel de celle-ci. Si vous inventez une nouvelle manière de faire de la publicité sur internet, il y a plus de chances que cela fonctionne que si vous inventez un produit unique qui va créer un nouveau besoin (inexistant aujourd’hui).

En conclusion, si vous avez une idée de génie, c’est bien, mais pensez aussi et surtout à trouver un réel besoin chez vos futurs clients. Tentez de trouver ce qui les rend « malheureux », l’épine du pied qui, une fois enlevée, pourrait faire progresser leur activité (pour les entreprises) ou leur bien-être (pour les particuliers).

Dévoiler ou non son idée ?

Doit-on garder notre idée secrète ou en parler ? Une question souvent posée et débattue.

J’ai longtemps cru qu’il fallait garder son idée pour soi, pour éviter de se la faire voler. Un jour, j’ai compris que cela ne servait à rien, était contre-productif et même dangereux !

On pense toujours avoir une idée unique, novatrice, à laquelle jamais personne n’a pensé avant nous. En réalité, c’est faux !

Des dizaines, des centaines voire des milliers de personnes ont la même que vous. La différence est dans la réalisation du projet ! L’équipe qui proposera sur le marché cette idée de la meilleure manière et le plus vite possible sera la gagnante…

Les avantages de partager votre idée avec d’autres sont nombreux :

  • Vous allez pouvoir recevoir des avis d’autres personnes, et donc améliorer votre produit/service (faites attention quand même de ne pas écouter tout le monde, focalisez-vous sur votre cible et/ou des gens qui travaillent dans le domaine visé),
  • Vous allez pouvoir faire mûrir votre idée, lui donner la possibilité de grandir en prenant du recul,
  • Vous pourrez trouver plus facilement vos futurs associés sans qui la réussite de votre projet sera enterrée d’avance, ainsi que vos premiers clients/partenaires,
  • Vous pourrez faire parler de vous avant même d’avoir mis votre projet sur le marché.

Alors, un conseil. Laissez tomber cette peur de vous faire voler votre idée.
Elle vous fera faire des bêtises et vous enfermera dans la solitude, parlez-en !

Les réactions vous donneront envie d’aller plus loin et plus vite. Au contraire, si vos clients potentiels n’accrochent pas, vous pourrez vous remettre en question et éviter le naufrage.

Communiquez !

Devez-vous attendre la « perfection » pour vous lancer ?

La question est légitime. Faut-il se lancer rapidement pour tester son marché ou attendre d’avoir un produit « parfait » ?
Pour ma part, je pense qu’il faut se confronter au plus vite à votre marché, pour savoir si vous êtes sur la bonne voie et vous donner donc la possibilité de « pivoter » et de changer de cap facilement.
Néanmoins, avant de vous lancer, prenez le temps de créer au moins un prototype fonctionnel et testez-le sur quelques cibles choisies à l’avance. Vous aurez ainsi des retours pour améliorer les fonctionnalités et peut-être changer votre vision.
Vouloir à tout prix un produit/service parfait peut créer plusieurs soucis majeurs.

Exemples : se tromper complétement, perdre la motivation ou encore ne jamais concrétiser son projet !

On voit trop de projets mourir prématurément parce que les entrepreneurs cherchent le « parfait ».

« Le mieux est l’ennemi du bien », Montesquieu.

ACTION !

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Avec ou sans argent votre entreprise ?

Il existe plusieurs façons de lancer sa startup ou son entreprise, dont deux principales : la méthode « Bootstrap » et la méthode « levée de fonds ».

Le bootstrap : Il s’agit de faire grandir son business avec ses propres moyens, seul ou presque. On se débrouille seul et on ne tente pas de lever des fonds auprès d’investisseurs.

Si vous décidez de « bootstrapper », vous allez devoir être malin, car vous aurez surement peu de fonds disponibles. Votre objectif sera d’être frugal, attentif aux dépenses et en recherche permanente du retour sur investissement sur les actions effectuées.
On pense souvent, à tort, que sans argent c’est impossible. Dans certains cas, c’est préférable, car on voit bien trop d’entreprises « brûler » leur argent en faisant de grosses erreurs.
Ce sera probablement plus long, mais cela vous obligera à être plus créatif et inventif.

Quelques points importants si vous souhaitez « bootstrapper » :

  • Vous n’aurez probablement que peu de fonds, soyez patient et surtout frugal dans vos actions,
  • Vous allez devoir être créatif, il va falloir trouver des bons plans à tous les niveaux,
  • Tentez d’être le meilleur sur votre marché avant de penser à devenir « gros »,
  • Vous serez plus agile que beaucoup d’entreprises, utilisez cet avantage au maximum.

La deuxième possibilité consiste à lever des fonds. Dans ce cas-là, vous allez tenter d’obtenir de l’argent d’investisseurs pour accélérer votre développement. Pour certains types d’entreprises, c’est obligatoire, notamment celles qui nécessitent des infrastructures lourdes.

Quelques points importants à bien retenir si vous souhaitez lever des fonds :

  • Armez-vous de patience, le processus est souvent long,
  • Continuez le développement de votre projet en parallèle, n’arrêtez surtout pas,
  • Comprenez bien que la levée de fonds n’est qu’une étape, pas l’arrivée,
  • Vous « perdez » le contrôle de votre entreprise, même si vous gardez 51%, gardez bien cela en tête. Vous aurez des comptes à rendre,
  • « Gardez la tête froide » en toute circonstance

Un bon moment pour lever des fonds ?

Difficile d’apporter une réponse toute faite. Tout dépend de votre projet, de l’état de votre trésorerie et de votre « consommation » d’argent mensuelle.
Sachez que lever des fonds prend souvent des mois, que c’est très chronophage et donc usant. Faites-le uniquement si vous en avez vraiment besoin et faites-en sorte de garder le contrôle de l’entreprise !

Morale de la fable de Jean de La Fontaine « Le Laboureur et ses Enfants » :

« Travaillez, prenez de la peine : c’est le fonds qui manque le moins. »

Seul ou en équipe ?

Devez-vous partir seul ou tenter de fédérer une équipe autour de vous ? Beaucoup tentent d’y aller seul et au galop.
Je vous conseille plutôt de trouver vos futurs associés, je vous explique pourquoi et comment.
Si vous voulez que votre projet réussisse, et encore plus si vous voulez lever des fonds, les investisseurs ne vous suivront pas si vous êtes seuls. Une équipe est rassurante.
Les investisseurs savent très bien à quel point il est difficile de faire réussir une entreprise à plusieurs, alors tout seul, c’est quasiment impossible !
L’autre choix serait de se dire « je vais faire appel à des prestataires externes. Mauvaise idée. » Vous devez trouver des gens aussi impliqués que vous et « prêts à tout » pour réussir.

La question ne se pose donc pas. Pour réussir, vous avez tout intérêt à composer une équipe de choc pour votre projet : des gens motivés, qui croient à la réussite de votre startup et qui ont des compétences que vous n’avez pas !

Vivre une belle aventure, c’est bien. La partager, c’est mieux !

S’associer n’est pas se marier. C’est prendre la mer ensemble, ça se prépare en amont. L’important est de trouver des associés qui veulent que cette entreprise – votre entreprise –devienne leur entreprise.

Exemple :

Lorsque Larry Page et Sergey Brin se rencontrent à l’université de Stanford en 1995, ils ne s’apprécient guère au départ. Ils se rendent pourtant vite compte qu’ils ont des objectifs similaires et surtout commencent à s’apprécier. Trois ans plus tard, en 1998, ils lancent le moteur de recherche Google sur le marché…

Morale de la fable de Jean de La Fontaine « Le Vieillard et ses Enfants » :

« Toute puissance est faible, à moins que d’être unie. »

Est-ce une bonne idée de se lancer avec des amis ou de la famille ?
Question difficile. Il est préférable de l’éviter, car beaucoup de moments seront difficiles.

L’autre problème est le suivant : Si les choses tournent mal, allez-vous parvenir à garder des liens d’amitié et/ou familiaux ? La question mérite d’être posée. Il n’y a pas de réponse universelle.

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Que dois-je rechercher chez mes futurs associés ?

Voici d’après mon expérience les compétences utiles pour former votre équipe.

Gestion de projet : chapeauter l’exécution, donner les orientations et contrôler les actions, on a tous besoin d’un cap, votre projet ne déroge pas à la règle. Il doit être organisé et quelqu’un doit en prendre le « commandement ».
Exemple : Apple souffre depuis le « départ » de Steve Jobs, car il était le stratège de l’entreprise et avait une vision.

Marketing : amener du trafic qualifié (sur internet ou dans un magasin) et transformer les prospects en clients. Souvent négligé, il est pourtant et de loin le plus important. Pour réussir, vous devez faire parler de vous, d’une manière ou d’une autre ! Comme on dit : « vous aurez beau avoir le meilleur produit au monde, si personne ne le connaît… ».
Exemple :

Graphisme : notions graphiques et d’ergonomie web, mais aussi d’expérience utilisateur. Vous en aurez besoin pour votre communication papier (cartes de visite, prospectus…) et web (sites internet, pages Facebook, publicité en ligne…)

Développement : créer le projet et le rendre possible techniquement, sans ça, vous ferez face à une impasse !

Commercial : quelqu’un capable de « vendre des frigos à des esquimaux », ou tout du moins capable de bien connaître votre entreprise, ses forces et ses faiblesses et de savoir la vendre auprès de vos futurs clients.

Financier : la personne qui va tenir les comptes et s’assurer qu’il y ait assez de fonds pour faire tourner l’entreprise.

Elle saura aussi vous dire stop et anticiper les problèmes de trésorerie.

Avez-vous ces compétences dans votre équipe (sachant qu’une personne peut en cumuler plusieurs) ?
Il ne s’agit pas ici d’embaucher 6 personnes, mais de tenter de former une équipe qui réunirait ces compétences.

Morale de la fable de Jean de La Fontaine « Le Lion s’en allant en guerre » :

« Le Monarque prudent et sage de ses moindres Sujets sait tirer quelque usage, et connaît les divers talents : il n’est rien d’inutile aux personnes de sens. »

Comment trouver les bonnes compétences ?

Voici quelques pistes pour vous aider à trouver la perle rare.

La famille ou les amis : le plus simple reste de vous tourner vers votre réseau personnel. Je ne vous dis pas de recruter dans leurs rangs, mais plutôt de leur demander de relayer l’information auprès de leurs réseaux.

Les investisseurs : un investisseur peut aussi devenir un associé et donc votre financier dans l’équipe, pourquoi pas ?

Les apéros entrepreneurs  : ces événements permettent souvent de créer des liens, d’agrandir son réseau et donc d’augmenter les chances de trouver son associé. Ils se déroulent dans de nombreuses villes en France et à l’étranger.

Les Startup Weekend  : ces événements fourmillent de talents et vous y trouverez probablement des compétences intéressantes. Il s’agit de weekends entiers où des développeurs, marketeurs, porteurs de projets se rencontrent et créent des entreprises sur le tas.
Exemple : La startup « Storyginal » (storyginal.com) a participé à l’un de ces événements. Le créateur était seul le samedi matin et avait toute une équipe le dimanche soir !

Les espaces coworking : ces espaces de travail sont parfaits pour des indépendants qui cherchent des missions et/ou des projets intéressants d’entreprise: profitez-en ! Ils regorgent de profils intéressants.

Codeur.com : des outils efficaces pour trouver des collaborateurs, des partenaires ou encore des prestataires externes.

Les sites d’emploi spécialisés ou généralistes : Remixjobs ou Alsa créations. Ils regorgent de profils très intéressants pour une startup. Le Pôle emploi, Linkedin ou encore Monster foisonnent de candidats dans tous les domaines.

Les réseaux sociaux (Twitter, Facebook…) : Ces réseaux sociaux permettent aussi de trouver la perle rare, qui recherche elle aussi une entreprise.

Devez-vous nécessairement trouver vos associés dès la création ?

La réponse est non. Il est même à mon avis plus simple de les trouver une fois que l’on a commencé à créer quelque chose. On rejoint et on adhère en général plus facilement à un projet tangible et déjà démarré qu’à une simple idée sur une feuille de papier. Prenez le temps de chercher et de trouver la ou les bonnes personnes pour votre activité, il en va du futur de votre projet !

Important : J’ai créé une formation pour vous ici. Vous aurez toutes les armes pour devenir un excellent entrepreneur !

 Quel statut juridique choisir pour son entreprise ?

Lorsque l’on souhaite se lancer et devenir son propre patron, une question se pose : quel statut juridique choisir ?
Et lorsque l’on ne maîtrise pas bien ce sujet épineux, il se peut que l’on soit un peu perdu au moment de faire son choix. En fonction de votre activité, de votre volonté ou non d’employer, de vos prévisionnels, il existe une forme juridique qui vous conviendra, et qui vous permettra d’exercer votre activité dans les meilleures conditions.

Voici un outil simple pour vous décider.

Comment créer un business plan efficace ?

Le business plan reste un outil crucial pour le succès de votre startup. Il a beaucoup d’avantages : structurer vos idées, évaluer le potentiel ou encore convaincre associés, clients, investisseurs…

Il est cependant parfois trop mis sur un piédestal. Ce document est intéressant et utile, mais il n’est pas le Graal décrit un peu partout. Il est crucial si vous cherchez de l’argent.

Je vous recommande d’en faire un même si vous n’en ressentez pas le besoin, juste pour éclaircir vos idées et votre projet. Il n’a pas besoin d’être complexe, le simple fait d’écrire sur votre projet sera bénéfique pour vous.

Il ne faut pas oublier que si vous cherchez à lever des fonds, les investisseurs reçoivent au moins des centaines de dossiers par mois, vous devez donc sortir du lot !

Pour qu’il soit efficace, il y a plusieurs règles à respecter, et des points à ne pas négliger :

  • Soyez concret et précis, mais aussi honnête et pragmatique (évitez de parler d’1 million d’euros de CA en 3 mois avec un nouveau réseau social « novateur »…)
  • Montrez que vous connaissez votre marché, vos chiffres, vos concurrents. Il y en a toujours, STOP au  « je n’ai pas de concurrents ». S’ils ne sont pas des concurrents directs, ils sont indirects et proposent déjà une solution à vos clients (bonne ou mauvaise).
  • Répondez clairement à ces 2 questions : « Quel problème règle mon produit/service ? » et « Pourquoi le règle-t-il mieux que mes concurrents ? »
  • Où en êtes-vous du projet ? Avez-vous créé votre structure ? Avez-vous déjà un prototype, une maquette ou un site internet ? …
  • Évitez la littérature. Il ne s’agit pas d’une thèse ou d’un roman, mais d’un document de travail et de « vente » de votre entreprise.

Les erreurs les plus communément commises dans un business plan :

  • Le marché est surestimé. Exemple : « Le marché des ordinateurs de bureau pèse 140 milliards d’euros à l’année dans le monde » alors qu’on ne vise que la France pour démarrer.
  • La part de marché qui sera prise est surestimée. Exemple : Vous pensez pouvez pouvoir prendre 1% d’un gros marché. Plus difficile qu’on ne pense !
  • La concurrence est sous-estimée. Exemple : « il n’y a pas de concurrents » Faux, il y en a TOUJOURS directs et/ou indirects.
  • Le temps de mise au point du produit ou du concept est sous-estimé.
  • La profitabilité ne correspond pas aux comparables du secteur. Exemple : « On va faire 80% de marge sur chaque ordinateur vendu » sur un secteur où les marges sont très faibles.
  • Faire un seul scénario (souvent trop optimiste).

Pour ne rien oublier, voici ce que vous DEVEZ indiquer sur votre business plan sous peine d’être « disqualifié » :

  • Equipe : points forts, expériences et réalisations passées. Insérer les CV détaillés des personnes clefs du projet.
  • Projet : l’expliquer le plus clairement possible le lecteur doit pouvoir comprendre facilement et savoir qui fait quoi, comment et où ?
  • Analyse du marché : France, Europe, Monde.
  • Concurrents : taille (employés et chiffre d’affaires), résultats, cotation en bourse éventuelle, spécificités.
  • Prix des produits/services : tarifs de votre produit, tarifs des concurrents (relevés de prix).
  • Photos, illustrations, cartes, maquette pour un site internet ou une application
  • Hypothèses d’exploitation : pas plus de 5 variables.
  • Tableaux financiers prévisionnels : compte de résultat, bilan et plan de financement accompagnés des notes explicatives nécessaires à leur lecture.
  • Que proposez-vous au capital-investisseur : quel financement demandez-vous et pour quel pourcentage du capital ?
  • Qui faut-il contacter ?

Pour aller plus loin, voici les meilleures ressources disponibles pour apprendre à créer un bon business plan :

Guilhem Bertholet

L’entreprise

AFIC

Jérémie Berrebi, investisseur :

Une autre approche : l’effectuation

L’effectuation : que se cache-t-il derrière ce mot barbare ?

Voici une explication donnée par Philippe Silberzahn, professeur d’entrepreneuriat à l’EM Lyon Business school :

Le processus entrepreneurial est habituellement décrit comme suit: un entrepreneur visionnaire a une grande idée, il rédige un business plan irréprochable, lève de l’argent auprès d’un investisseur ou de sa banque, crée son entreprise, rassemble une équipe et se lance, met son entreprise en bourse et se retire aux îles Maldives.

La réalité est très différente: les entrepreneurs partent souvent avec une idée assez simple, voire pas d’idée du tout. Ils s’appuient sur les moyens dont ils disposent: leur personnalité, leur réseau de contact, leur savoir. Ils ne rédigent pas de business plan, mais inventent en cours de route, tirant parti des surprises. Ils n’étudient pas un marché, mais font des essais à coup de perte acceptable.

L’Effectuation est la logique utilisée par ces entrepreneurs experts. Elle repose sur cinq principes: démarrer avec ce qu’on a sous la main, tirer parti des surprises, développer son projet avec les parties prenantes qui s’y engagent, miser sur des pertes acceptables, et transformer son environnement. Une approche totalement opposée à la planification déterministe dans laquelle tout doit être prévu à l’avance. Il ne s’agit pas d’une méthode miracle, mais du résultat de l’étude d’entrepreneurs et de la manière dont ils procèdent face à leur environnement.

Pour aller plus loin sur ce sujet passionnant, je vous invite à vous rendre sur le site de Philippe qui explique tout ici : http://effectuation-lelivre.com

Comment bien présenter son entreprise ?

Si vous décidez de lever des fonds pour votre boîte, il va falloir « pitcher » (la présenter) devant les investisseurs. C’est un exercice plus compliqué qu’il n’en a l’air. Beaucoup échouent à ce stade et ne mettent donc pas toutes les chances de leur côté. Vous pouvez avoir le meilleur projet du moment, vous devez savoir le présenter pour donner envie aux investisseurs de vous suivre : mettez-vous à leur place, faites-en sorte de les faire rêver (sans tricher !)

Les points clés à retenir :

  • Vous devez être sûr de vous et de votre
    projet (sans modestie ni arrogance)
  • Vous devez être concis et clair (répétez vos phrases clés pour les maîtriser parfaitement). Un test génial à faire : présentez votre projet à vos grands-parents, ils doivent comprendre !
  • Pensez simplicité en permanence
  • N’utilisez jamais de termes négatifs comme « problème » ou encore « souci »
  • Préparez-vous au maximum, à l’instar d’un Steve Jobs qui répétait son show des centaines de fois !

Les 5 phases clés que doit comporter votre pitch :

  • Expliquez le problème, et pourquoi votre produit/service est utile ?
  • Montrez la solution que vous proposez pour régler ce problème, le « comment » ?
  • Proposez une démo de votre produit/service, le prototype
  • Présentez votre marché (concurrents, taille du marché…)
  • Donnez votre vision : que voyez-vous dans les prochaines années, quelle évolution pour votre activité ?

Tout cela doit pouvoir tenir en 5 minutes. N’hésitez pas à répéter plusieurs fois devant un miroir ou une caméra. En effet, plus vous êtes capable d’expliquer rapidement un concept, plus sa valeur augmente.

Si vous êtes anglophone, je vous conseille une émission excellente pour apprendre à pitcher une entreprise devant des investisseurs reconnus : « Shark Tank ».

Important : J’ai créé une formation pour vous ici. Vous aurez toutes les armes pour devenir un excellent entrepreneur !

Pensez-vous comme Steve Jobs ou Bill Gates ?

Je vous propose ici la traduction d’un article de Neil Patel (multi-entrepreneur américain aux nombreux succès).  

Cela fait quelques années que je côtoie des entrepreneurs de talent, et j’ai pu remarquer certaines croyances qui faisaient d’eux des personnes un peu différentes des autres.

Neil Patel

Croyance 1: Prendre des décisions rapidement!

C’est fondamental. Pour être un bon entrepreneur, il faut savoir prendre des décisions rapidement et les appliquer au plus vite.
On est parfois paralysé par la peur de faire des erreurs, mais il ne faut pas. Faire des erreurs est normal. Apprendre de ses erreurs est la meilleure voie vers la réussite.
Nous sommes sans arrêt obligés de prendre des décisions, au niveau de nos salariés, de nos bureaux, de nos clients… Il faut être agile et répondre au plus vite à ces questions.
Si vous ne le faites pas, vous allez au-devant de cruelles désillusions !

Les bons entrepreneurs se démarquent en agissant plus qu’en parlant.

Croyance 2: Montrez de la passion, pas de la perfection

On est souvent tenté de travailler sur un projet pendant des mois voire des années pour obtenir le produit parfait, mais les choses ne fonctionnent plus comme ça aujourd’hui.
Le perfectionnisme est dangereux et vous empêchera d’avancer. Il peut-être une excuse pour votre peur de l’échec.

C’est pourtant simple : les gens n’attendent pas le produit ou le service parfait. Ils attendent un produit utile et avec quelqu’un de passionné dans les coulisses !
Si vous sortez votre produit ou service, que vous acceptez leurs critiques et qu’ensuite vous l’améliorez selon leurs retours, ils vous suivront !
Rien ne sert de perfectionner quelque chose s’il n’y a finalement pas de marché en face, perte de temps et d’argent…

Croyance 3: Laissez tomber le syndrome du nouveau-né

Les entrepreneurs ont souvent l’habitude de tomber amoureux de leur idée, même si elle est mauvaise.
C’est un peu comme les parents qui tombent amoureux de leur nouveau-né alors que tout le monde sait qu’ils ne sont pas la 8ème merveille du monde.

Vous devez être objectif à propos de votre business. Tout doit être sujet à débat si vous souhaitez réussir.
Demandez à vos « mentors » de vous aider et de vous donner des conseils de façon régulière. Ecoutez attentivement vos partenaires et encore plus vos clients !
Cela ne veut pas dire que vous devez intégrer chaque conseil dans votre entreprise, mais vous devez vous attendre à faire des modifications importantes si besoin.

Un bel exemple raconté par le patron de Starbucks, Howard Schultz :
Il demande un jour conseil à l’un de ses mentors, Jim Sinegal (patron de la 4ème plus grande chaine de distribution des USA, Costco), qui lui répond ceci :
« Je ne veux pas être méchant, mais je pense que tu fais fausse route… Plutôt que te concentrer sur l’acquisition de nouveaux clients, tu devrais récompenser tes clients actuels et récupérer tes clients perdus ».
Schultz a écouté et réalisé que son conseiller avait raison. Il a donc changé de stratégie et son entreprise est devenue le succès que l’on connait. Il a créé un programme, le « Starbucks Reward », qui récompense ses clients fidèles. Ce programme génère aujourd’hui plus de 20% de son chiffre d’affaires aux Etats-Unis !

Un truc simple pour éviter de tomber amoureux de son idée est d’avoir envie plus que tout de résoudre les problèmes de vos clients et pas simplement votre envie personnelle.

Croyance 4: Trouvez le bon produit ou service, puis faites le grandir

Une fois que vous avez trouvé votre marché, arrive le temps ou vous devez trouver une solution pour le vendre au plus grand nombre.

Si vous le proposez au plus grand nombre avant que vos premiers clients l’adoptent, vous risquez de salir votre image de marque. Les clients non satisfaits vont le faire savoir et vous tomberez dans un cercle vicieux.

Testez donc votre produit ou service sur un petit spectre de clients au départ, pour l’améliorer selon leurs conseils. Une fois cette étape passée et le produit vraiment adopté par vos premiers clients, lancez-vous de façon plus importante. Vous perdrez moins de temps et d’argent et n’aurez pas d’emblée des problèmes difficiles à gérer.

Bill Gates, dans les années 70, avait un rêve : que chaque maison dans le monde soit équipée d’un ordinateur personnel avec son logiciel Windows.

Croyance 5: Faites le grand saut !

Il n’y jamais de moment parfait pour devenir entrepreneur. Bien entendu, cela semble plus facile lorsqu’on est jeune et sans enfant à charge.

Mais une fois que vous avez décidé de faire le grand saut, quoiqu’il arrive, vous vous engagez. C’est un risque important, mais si vous n’en prenez pas, comment un investisseur pourrait en prendre un sur vous ?

Votre engagement doit être total. Ne croyez pas que vous devez sécuriser 4 clients ou passer 200 coups de téléphone pour y parvenir. Les « plans » que nous avons au départ se concrétisent rarement dans la réalité.
Pensez qu’il n’y a pas d’échecs, juste des succès difficiles… Faites le grand saut et respirez « entrepreneur ».

Croyance 6: L’entrepreneuriat n’est pas une guerre, c’est résoudre un problème et le transformer en profit

Certains entrepreneurs se croient en guerre et tentent de détruire leurs concurrents. Même si vous devenez numéro 1, vous pouvez toujours échouer si vous ne faites pas suffisamment de profits.

La vérité c’est que tout est dans la différenciation, apportez plus que vos concurrents et prenez votre place.
En plus, sur un gros marché, il y a de la place pour tout le monde, inutile de se faire la guerre.

Croyance 7: Recrutez lentement, virez rapidement

Ce passage est très « américain » dans son approche, âmes sensibles, s’abstenir.

L’un des points les plus importants pour faire tourner une entreprise est de recruter les bonnes personnes… et aussi malheureusement de virer les mauvaises au plus vite.

Beaucoup d’entrepreneurs dépensent temps et énergie pour sélectionner les bonnes personnes en se basant sur les expériences et performances passées. N’est-il pas plus important de se concentrer sur leur capacité d’adaptation et à mettre les mains dans le cambouis ?

Si vous sélectionnez une mauvaise personne, la garder impactera votre entreprise de façon importante. La décision est difficile à prendre, mais vous devez le faire.

Steve Jobs était connu pour faire passer des entretiens surprise à ses employés dans les ascenseurs de l’entreprise. Il posait souvent cette question : « Sur quoi travaillez-vous en ce moment ? » ou encore « Qu’avez-vous fait de remarquable pour l’entreprise récemment ». Si les réponses ne lui plaisaient pas, l’employé pouvait quitter les lieux le jour même.

Croyance 8: Apprendre de votre 1ère, gagner de votre 2eme et rendre de votre 3eme

Si vous êtes un « serial entrepreneur », vous allez probablement obtenir beaucoup d’expérience, de sagesse et faire les bons choix à terme. Il faudra sûrement des années avant d’y arriver, mais tôt ou tard, vous y parviendrez.

Votre 1ère entreprise sera probablement parsemée d’erreurs et de leçons apprises par la force des choses.
Vous pourrez appliquer cette expérience sur votre seconde entreprise et faire les choses correctement.
Votre 3ème entreprise vous permettra même de rendre une partie de vos gains, qui sait ?
Vous pourrez aider à votre tour financièrement d’autres entreprises, ou leur prodiguer des conseils.
Si vous avez reçu de l’aide à un moment (c’est très probable), pensez à faire de même une fois le succès acquis !

Important : J’ai créé une formation pour vous ici. Vous aurez toutes les armes pour devenir un excellent entrepreneur !

TOP 10 des erreurs des entreprises

J’ai traduit pour vous une vidéo de Guy Kawasaki (multi-entrepreneur et investisseur américain reconnu) qui est excellente, voici pour lui les 10 plus grosses erreurs des startups/entreprises :

Guy Kawasaki

1/ Viser 1% d’un gros marché :

Beaucoup d’entrepreneurs font l’erreur de prendre un gros marché et de se dire : « mon objectif est de prendre 1% de ce marché, possible et sans souci! ».
Grave erreur, pour 2 raisons :
1/ Pensez-vous vraiment qu’il soit si facile de prendre 1% de part de marché sur un marché ultra concurrentiel ? Si oui, vous vous trompez !
2/ Pensez-vous réellement qu’un investisseur serait intéressé pour prendre seulement 1% d’un marché (quel qu’il soit ?) NON !

2/ Vouloir se développer trop rapidement :

Si vous pensez qu’il faut aller très vite, prendre les « meilleurs » salariés en marketing, service client, développeurs… Vous risquez de vous tromper !
La réalité est différente : souvent, vous serez déçu, votre site internet sera en retard, votre service client ne servira à rien (car pas assez de ventes) …
Guy Kawasaki explique qu’il n’a jamais vu la moindre entreprise fermer parce qu’elle se développait trop lentement en terme de recrutement. Par contre, l’inverse arrive tous les jours !
Commencez petit, attendez les ventes avant de penser à embaucher !

Morale de la célèbre fable de La Fontaine « La grenouille qui se veut faire aussi grosse que le bœuf » :

« Tout Bourgeois veut bâtir comme les grands Seigneurs, tout petit Prince a des ambassadeurs, tout Marquis veut avoir des pages. »

3/ Les partenariats (avec d’autres entreprises) :

D’après Guy Kawasaki, les partenariats entre entreprises ne servent à rien, hormis à cacher notre incapacité à trouver des clients.
Je ne suis pas vraiment d’accord sur ce point, même s’il est vrai que trouver des partenariats vraiment efficaces est difficile.

Exemple : Je travaille pour une startup (Wimi) qui propose un outil de partage de documents et de gestion de projets. Nous nous sommes associés à plusieurs entreprises pour nous développer plus rapidement (échange de bons procédés, mise en place d’offres spécifiques pour nos clients respectifs…)
Cela nous permet une croissance plus rapide, notamment sur les marchés étrangers.

4/ « Pitcher » plutôt que de proposer un prototype lors d’une présentation :

D’après Guy Kawasaki, « pitcher » n’est pas le plus important, notamment avec une simple présentation Powerpoint. Il explique qu’il est largement préférable d’arriver avec un prototype de votre projet, produit ou service (pas valable pour tous les business).
Si vous voulez lever des fonds, arrivez avec une présentation concrète, un pitch bien fait + un prototype = Le TOP !

5/ Utiliser trop de slides (diapositives) et une police de caractères trop petite dans vos présentations :

Toujours à propos de la présentation : Trop de slides + trop petits caractères = 0 ! M. Kawasaki propose la formule idéale : 10 Diapos, 20 Minutes de présentation et 30 pixels comme taille de police sur les diapositives.
Evitez
à tout prix d’écrire tout ce que vous allez dire sur vos diapos, rien de plus énervant pour votre auditoire.

6/ Ne pas faire les choses les unes après les autres :

Cela ne fonctionne pas. Vous devez être capable de faire un prototype, encaissez vos premiers euros, recruter si besoin, lever des fonds…. tout en même temps !
Vous devez être capable de tout mener de front, car la concurrence est là !

7/ Croire qu’avec 51%, vous gardez le contrôle :

Guy Kawasaki démontre qu’à partir du moment où vous encaissez de l’argent venus d’investisseurs, vous « perdez » le contrôle de votre entreprise. Logique, ceux qui investissent cherchent un retour sur investissement, vous serez donc déjà en train de travailler un peu pour eux (même si ce n’est pas forcément grave en soi, il faut juste en être conscient…).

8/ Penser qu’un brevet vous protège :

Un brevet peut vous protéger, mai Kawasaki prend un exemple intéressant : Imaginons que Microsoft vole votre technologie : êtes-vous prêt à vous battre contre une multinationale devant un tribunal ? 
Même si c’était le cas, est-ce votre rêve et votre envie ? Probablement pas. Ne surestimez donc pas la valeur d’un brevet (sauf dans certains domaines comme la science).

9/ Recruter à votre image :

Une erreur commune est de recruter des gens qui nous ressemblent. Il faut au contraire trouver des personnes meilleures que nous, et si possible avec des connaissances complémentaires.

10/ Faire « ami-ami » avec vos investisseurs et utiliser leur réseau :

Erreur. Les investisseurs sont là pour gagner de l’argent, rien de plus. Ils vous aimeront si vous réussissez, sinon, ils vous laisseront tomber.

Ils ne vous apporteront de la valeur (en plus de leur argent) que si vous réussissez, ils ont souvent autre chose à faire (ne comptez donc pas trop sur eux ni sur leur fameux réseau).

 

Comment se faire connaître et trouver vos clients ?

Parlons un peu marketing, et voyons comment vous pouvez faire parler de vous à moindre frais.
Il existe des dizaines de solutions. En voici quelques-unes avec les explications.

Je ne parle pas, volontairement, des méthodes dites classiques : publicité, magazines, prospectus…
Il y a 2 raisons à cela :

  • Je doute de l’efficacité de ces méthodes dans certains domaines. C’est cher et souvent peu efficace.
  • Je ne maitrise pas assez ces sujets pour vous en parler. Je compte d’ailleurs travailler là-dessus dans les prochains mois. Je suis sûr qu’il existe des choses encore très intéressantes à faire en dehors du web !

N’oubliez pas le plus important : faites-en sorte de vous différencier dans toutes vos actions.

Référencement naturel – Passez devant vos concurrents sur Google

Le référencement naturel, c’est faire en sorte de sortir dans les premiers résultats des moteurs lorsque vos clients cherchent vos produits. Pour cela, la concurrence est rude.
Une étude de 2012 par l’agence Chitika montre que 76% des clics des internautes se concentrent sur les 5 premiers résultats de recherche !

Voici la première position en référencement naturel (la flèche) :

Comment faire ?

Le référencement naturel sera très important pour vous sur le moyen/long terme. Il vous permettra, à terme, d’obtenir un flux régulier de nouveaux prospects pour vos produits et services. Une fois que vous aurez un positionnement intéressant, ce sont donc les clients qui viendront à vous : un rêve non ? Pour réussir, il faut y penser dès le départ, en construisant un site qui sera efficace et agréable pour les robots de recherche.

Les moteurs de recherche envoient des robots sur internet pour trouver des pages web et les enregistrer (indexation).
Ensuite, ils utilisent un algorithme qui prend plusieurs centaines de critères en compte pour les classer du plus au moins pertinent.
Votre objectif sera donc de vous montrer et de séduire ces robots.

3 étapes simples à mettre en œuvre pour les séduire :

  • Construire un site « SEO friendly » (Optimisé pour le référencement). Pensez au référencement naturel avant et pendant la construction du site, pas après.
  • Rédiger du contenu unique, original et régulièrement
  • Obtenir des liens vers votre site sur le web (blogs, sites, forums, réseaux sociaux…)

Si vous gardez ces trois points en tête, et que vous les mettez en œuvre durant toute la vie de votre entreprise, vous obtiendrez des résultats.
Google a le pouvoir de vie ou de mort sur vous, ne l’oubliez jamais ! (et ne comptez pas que sur lui !)

Pour obtenir des liens (la partie la plus importante du référencement), pas de secret, quelques astuces :

  • Publiez du contenu qui donnera envie aux gens de parler de vous,
  • Demandez à vos amis (es), connaissances, et réseaux de parler de vous et de mettre un lien vers vos pages,
  • Inscrivez-vous sur des sites qui acceptent des liens (annuaires, réseaux sociaux, blogs communautaires…).

Comment obtenir des liens

Plus vous obtiendrez de liens de qualité vers votre site (voir plus loin dans le chapitre « lien parfait »), plus vous progresserez. Voici une liste de sites qui pourront vous aider.

Annuaires de qualité (soignez vos inscriptions si vous voulez être accepté!):

IndeX Web, pour une indexation rapide

El Annuaire, un annuaire reconnu dans le monde du référencement.

KL Annuaire, et non pas 4L !

Omniz

Secous, ne pas se fier à son nom.

Annuaire de contenu, tout simplement.

Costaud, efficace.

Misterfast, rapide et efficace.

Communiqués de presse de qualité (soignez vos inscriptions) :

Retrouvez-les tous sur cette page : http://www.montersonbusiness.com/referencement-naturel/

Le lien « parfait »

Quand vous cherchez à obtenir des liens, voici les points les plus importants à vérifier :
– Un lien sur une page indexée par Google (tapez sur Google : « site:url de lapage à vérifier ». Si elle apparait dans les résultats, c’est bon !)
– Un lien sur un site bien référencé (vérifiez qu’il ressort sur quelques mots clés le concernant)
– Un lien contextuel (au milieu de texte, pas caché sur le côté ou en bas de page)
– Un lien sur un site traitant d’une thématique similaire à la vôtre (pas un lien sur un site de voiture si vous vendez du parfum)
– Un lien non réciproque (faites en sorte de ne pas être obligé de rendre la pareille à la personne qui vous offre un lien)

– Un lien « ancré » (un lien sur un mot clé à plus d’impact qu’un lien sur « cliquez ici » par exemple). Attention cependant : il est préférable aujourd’hui de varier quelque peu ces ancres de lien, pour éviter d’être considéré comme un « tricheur ».

Bonus : Je vous offre ici une conférence que j’ai donnée dans les locaux de Bouygues Télécom à Paris. Vous y trouverez de nombreuses informations et méthodes simples pour améliorer votre référencement.

Extraits de la conférence :

« Les moteurs de recherche, ce sont des robots qu’il faut séduire, nourrir et rendre accrocs »
« Donnez à manger du texte de qualité aux moteurs de recherche, ils vous le rendront bien! »
« On vous propose un référencement rapide, efficace et pas cher ? Fuyez ! »
« Le référencement, c’est de l’indexation, du contenu, du lien et de la sueur : le reste n’est que de la littérature »
« Google est hypocrite, prenez-le à son propre jeu. Soyez le plus naturel possible, même si c’est faux ! »

 Important : J’ai créé une formation pour vous ici. Vous aurez toutes les armes pour devenir un excellent entrepreneur !

Adwords – Utiliser la publicité Google pour sa promotion

Google Adwords est la plateforme publicitaire proposée par le célèbre moteur de recherche. Elle est très efficace pour ceux qui savent la maîtriser.

Voici où se place les annonces Adwords (flèche noire) :

Comme vous pouvez le voir, les annonces Adwords sont placés AVANT les résultats naturels.

Adwords est une véritable arme de « construction » massive et une machine à générer du trafic ciblé. Il vous ouvre de nombreuses possibilités, mais attention : vous devez l’utiliser correctement et être très attentif à vos campagnes (sous peine de perdre beaucoup d’argent).
Voici ses gros points forts et ses nombreuses possibilités :

  • Vous permettre de mieux identifier les mots clés qui vous amèneront le meilleur trafic,
  • Vous donner de manière plus précise les bons mots clés pour votre futur référencement naturel,
  • Tester votre produit/service avant même son lancement,
  • Trouver de nouvelles opportunités.

Une campagne sur ce réseau se prépare consciencieusement, et je vous conseille soit de faire appel à un professionnel, soit de vous former de façon intensive à son utilisation.

L’idée reçue : « Plus je paye cher au clic, plus je serai en haut des annonces Adwords », c’est FAUX !

Voici ce qu’il faut faire pour être positionné dans les premiers résultats :
Avoir une page de destination, des mots clés et un message d’annonce qui soient le plus proche possible les uns des autres. La pertinence est la clé !
Créez autant de groupes d’annonces que vous avez de produits ou services, idem pour les pages de destination. Ensuite, sélectionnez finement les mots clés. Enfin, vérifiez chaque jour les résultats et optimisez.

Voyons cela plus dans le détail avec un exemple concret.

Voici une méthode simple et efficace pour bien démarrer sa campagne :

1/ Identifiez les thématiques de votre campagne

Votre campagne Adwords doit-être bien structurée. La première chose à faire est d’identifier les thèmes de votre campagne, ce qu’on appelle un « Groupe d’annonce ».

Imaginons : vous avez un site de vente en ligne de vente de coques pour smartphones, vos thématiques seraient les suivantes:

  • Iphone
  • Samsung
  • LG
  • Nokia

Une fois vos thématiques identifiées, il faut maintenant lister leurs sous-catégories.

Pour Iphone:

  • Coques
  • Accessoires
  • Applications
  • Objets connectés

Vous pouvez ajouter quelques compléments de mots clés :

  • Pas cher
  • Acheter
  • Achat
  • Commander

En mixant ces différents mots, vous obtiendrez ce qu’on appelle des mots clés de longue traine (des requêtes qui comportent 2 ou plus de mots clés, exemple : « acheter coque Iphone 4 »).

2/ Créer des listes de mots clés ciblés

Vous avez maintenant les grandes thématiques et leurs sous-thèmes. Il est temps de trouver les mots clés les plus intéressants pour vous dans ces différents domaines.

Je vous conseille ici de prendre une feuille A4 (ou d’ouvrir un fichier Excel),  et de la diviser en 4.

Il y a de nombreuses méthodes trouver les mots clés, en voici 4 très efficaces :

  • Première colonne de votre feuille : écrivez tous les mots clés qui vous passent par la tête et qui, d’après vous, seraient tapés pour trouver vos produits.
  • Deuxième colonne : Allez sur les sites de vos concurrents, et regardez quels mots clés ils utilisent, puis notez-les ! Vous pouvez également utiliser les outils SEMVisu ou SEMrush pour ce travail.
  • Troisième colonne : Si vous avez déjà votre site en ligne, rendez-vous sur votre compte Google Analytics (l’outil de statistiques de votre site web). Vous y trouverez pas mal de mots clés dans la rubrique « mots clés » et dans le générateur de mots clés (Google keyword planner).
  • Quatrième colonne : Allez directement sur Google et tapez quelques mots clés déjà identifiés. Il vous donnera de nombreuses suggestions très intéressantes.

Ce travail est primordial.

3/ Rédigez plusieurs annonces

Chacune de vos thématiques comportera ses propres annonces. Je vous conseille de rédiger au moins 3 annonces par sous thèmes. Cela vous permettra de mettre en concurrence vos annonces et de ne garder que les plus efficaces.

4/ Créez plusieurs pages de destination.

Une page de destination (aussi appelée landing page) est une page vers laquelle est dirigé l’internaute lorsqu’il clique sur une de vos annonces. Pour obtenir les meilleurs résultats, il est conseillé de diriger vos visiteurs sur des pages spécifiques. En effet, si quelqu’un cherche une coque Iphone et que vous l’envoyez vers une coque Samsung…

Dans l’idéal une page de destination doit contenir les éléments suivants:

  • Un contenu le plus en rapport possible avec le mot clé et l’annonce
  • Une accroche contenant votre mot clé
  • Un argumentaire de vente qui incite à l’action
  • Une vidéo et/ou un visuel
  • Des témoignages clients
  • Un formulaire d’inscription
  • Vos coordonnées postales, e-mail et téléphoniques
  • Les mentions légales de votre société

5/ Les erreurs à ne pas commettre

Les principales erreurs faites par les annonceurs débutants sont les suivantes:

  • Ils ne créent pas de thématiques spécifiques
  • Ils intègrent une seule longue liste de mots clés dans un seul groupe d’
  • Ils ne rédigent que 1 ou 2 annonces maximum.
  • Ils redirigent tous les internautes vers la page d’accueil de leur site.
  • Ils cachent leurs coordonnées afin de ne pas être dérangés par leurs clients.

Emailing – Utiliser l’email pour vendre

L’emailing vous offre plusieurs possibilités de contacter clients ou prospects via l’email.
Depuis quelques années, et à cause de la recrudescence des courriers indésirables (le SPAM), les fournisseurs d’accès ont décidé de durcir leurs règles. Pour qu’un mail arrive bien dans la boite de votre destinataire, vous allez devoir montrer patte blanche. Parlons-en.

L’emailing reste encore une arme de choix pour faire parler de son projet. Il est un point de contact direct et rapide avec vos prospects et clients. Au départ, on peut être tenté par les méthodes les plus simples comme acheter des emails ou envoyer des emails non-sollicités, très mauvaise idée.

Voici mon retour d’expérience, j’ai pu tester de nombreuses choses sur mes différents projets.
Commençons par les mauvaises pratiques.

1/ Mauvaises pratiques

Acheter des bases mails pour trouver des clients

Probablement la pire chose à faire : de l’argent jeté par les fenêtres ! Les bases ont déjà été vendues des dizaines de fois et ne sont pas du tout qualitatives. Elles sont souvent anciennes, ont déjà circulées des dizaines de fois et sont donc inutiles voire dangereuses pour vos campagnes.

Préférez la location de bases mail à des partenaires de confiance, dans votre cible, et obtenues dans les règles de l’art (Opt-in* et double Opt-in*)

*Opt-in : Une adresse mail « Opt In » a fait l’objet d’un consentement préalable (case à cocher, défilement d’un menu déroulant…) du propriétaire, pour utilisation de cette adresse dans un cadre précis.

*Double Opt-in : Une adresse « double Opt in » est à contrôle de consentement double : généralement par accord électronique (en cochant une case) puis par l’envoi d’un message à l’adresse courriel indiquée. L’état de l’adresse ne devient « double Opt in » que si le destinataire a cliqué sur un lien contenu dans le message reçu. Ce procédé valide l’adresse et permet d’être sûr que la personne qui l’a fournie en est propriétaire, ce qui n’est pas le cas dans une adresse simple « Opt In ».

Afficher une pop up qui sur votre site internet

Une pop up est une sorte de fenêtre qui s’affiche par-dessus un site internet pour inviter les visiteurs à effectuer une action précise (souvent s’inscrire à une newsletter). Beaucoup de blogueurs et marketeurs l’utilisent et vous le conseillent. C’est une aberration, car elle cumule toutes les choses à ne pas faire.
Elle est intrusive, mal vécue par les internautes et elle draine des inscrits de piètre qualité.
Au final, votre base d’emails sera peu qualitative.

Envoyer vos emails via votre propre serveur ou un service inefficace

Attention danger ! Depuis que le SPAM est devenu une plaie sur le web, les fournisseurs d’accès se protègent !
N’envoyez jamais vos emails depuis votre ordinateur ou votre propre serveur, faites appel à un professionnel de l’envoi d’emails (Mailchimp, Mailjet ou encore Snipemail.)
Sinon, vous enverrez beaucoup d’emails mais très peu arriveront à leur destinataire. Vous risquez, en plus, d’être mis sur une liste noire par les fournisseurs d’accès et de ne plus pouvoir contacter vos clients correctement !

2/ Pratiques à utiliser avec tact

Offrir un cadeau contre l’email d’un internaute

Un cadeau peut attiser la curiosité des visiteurs. Malgré tout, pas mal de gens ne s’inscrivent que pour le contenu et/ou avec des mails jetables. D’après mes tests, ça reste tout de même très intéressant. A faire donc, mais de manière la plus qualitative possible et en ciblant bien vos prospects.
Exemple : Vous vendez des voitures sur internet. Offrez à vos visiteurs (contre leur email et quelques autres informations) un guide pratique à télécharger pour bien choisir sa prochaine voiture (donnez avant de vouloir recevoir).
Vous pourrez ensuite engager une conversation par email et tenter de vendre vos produits.

Le fameux auto répondeur (pour que votre base marche « toute » seule)

L’auto-répondeur est un système qui parait idéal. Ce logiciel envoie des emails automatiquement à vos clients à intervalles réguliers (vous choisissez au départ quel message et quelle fréquence).
Le problème de cette méthode est le suivant: vos abonnés veulent un vrai rapport humain, avec des mails vraiment personnalisés, et pas simplement avec leur prénom en entête… A utiliser avec parcimonie.

Le concours

Les concours et autres jeux ont toujours été d’excellents pourvoyeurs d’emails. Utiles dans certains cas, ne vous attendez pas à une base de grande qualité avec ce genre de procédés. Beaucoup de personnes sont à la chasse au concours permanente… Bref, une bonne idée pour faire parler de soi, mais n’attendez pas de miracles.

La co-registration

Le concept est simple : vous rajoutez une possibilité aux clients d’un de vos partenaires de s’inscrire en 1 clic à votre newsletter. C’est très efficace pour faire grossir rapidement votre base. Encore une fois utile pour faire parler de vous, mais moyen en terme de qualité.
Astuce : Trouver des partenaires qui auraient les mêmes clients que vous. Exemple : vous vendez des fleurs, mettez en place ce système avec un décorateur d’intérieur.

3/ Bonnes pratiques (à faire tout de même dans les règles de l’art)

Location bases mails

Intéressant dans certains cas, si vous avez trouvé un partenaire de qualité et dans votre cible. Si toutes les conditions sont réunies (qualité, cible, moyen honnête de récupérer les mails, vrai partenariat avec le fournisseur), vous pouvez faire une très bonne affaire.

La rédaction de contenu de qualité sur votre site ou blog

On ne le répétera jamais assez. Si vous êtes capable d’offrir des contenus de qualité, utiles et intéressants, vous allez attirer des visiteurs et les moteurs de recherche. Tout part de là. Pas de bon contenu = pas de bonne base mail, c’est une évidence. Pensez donc à cela en priorité !
Comment faire ? Créez des articles, et proposez à vos lecteurs de s’inscrire pour recevoir les prochains.

Le formulaire mail au-dessus de vos contenus

Oui, le formulaire mail au-dessus des articles fonctionne très bien. Bon rendement, plutôt bonne qualité des abonnés, c’est la solution que j’ai choisi de mettre en avant sur le blog, le meilleur rapport efficacité/qualité d’abonnés.

Important : J’ai créé une formation pour vous ici. Vous aurez toutes les armes pour devenir un excellent entrepreneur !

Presse – Convaincre journalistes et blogueurs

Les journalistes

Faire parler de soi dans la presse, c’est toujours intéressant. Que ce soit dans les journaux, sur les sites web des quotidiens ou encore à la TV, le bénéfice est évident.

Plusieurs solutions s’offrent à vous pour toucher cette cible. Mais avant tout, voici les points clés que vous devez connaître pour réussir :

  • Votre communiqué de presse doit-être original. Les journalistes en reçoivent énormément, il faut taper juste et éviter d’être trop long/ennuyeux/classique : sortez des sentiers battus.
  • Arrêtez de parler de cette manière : « moi, moi, moi… »
  • Votre dossier de presse doit-être complet. Ils n’ont pas le temps de chercher votre logo, l’adresse de votre site ou de belles photos, envoyez un dossier efficace pour leur faciliter la tâche (sur papier et/ou support numérique).
  • Vos envois doivent être ciblés. N’envoyez pas à n’importe qui, sous prétexte que vous voulez tenter votre chance, INUTILE !
  • Vous devez relancer régulièrement, il est rare de faire mouche du premier coup. Ne perdez pas espoir, il n’est pas rare de devoir relancer pendant plusieurs mois avant d’avoir gain de cause.

Pour trouver les bons journalistes, plusieurs solutions :

  • Identifiez les journalistes intéressants, qui parlent déjà d’entreprises dans votre secteur et qui pourraient s’intéresser à vous.
  • Utilisez les services tel que Pressking ou 24 presse, pour aller plus vite et obtenir une liste assez complète de journalistes.
  • Faites parler de vous sur le web et ailleurs pour qu’ils vous contactent d’eux-mêmes.

Une méthode simple pour réussir votre campagne :

  • Faites une liste des journalistes qui vous intéressent (qui parlent de produits ou services dans votre domaine), en récoltant un maximum d’informations sur eux grâce aux réseaux sociaux comme Facebook, Twitter et Linkedin,
  • Créez un email personnalisé pour chacun d’entre eux. Cet email doit parler d’eux et de l’intérêt qu’ils auraient à parler de vous avant de présenter votre produit ou service. Ne commencez donc pas par : « Notre produit fait ceci… » mais plutôt par : « Je sais que vous aimez ce domaine et la possibilité de dénicher les bons plans avant vos collègues journalistes… »,
  • Relancez-les régulièrement.

Les blogueurs

Les blogueurs sont souvent des influenceurs. Ils sont écoutés et suivis mais aussi très sollicités. Il faut identifier ceux qui peuvent vous amener des clients et les convaincre de parler de vous.

Les étapes clés :

  • Listez les blogueurs que vous voulez convaincre. Paramètres à prendre en compte :
  • Obtenez des informations sur leur audience. Est-elle dans votre cible ?
  • Ont-ils réellement un impact suffisant ? (trafic, commentaires, sont-ils repris sur les réseaux sociaux, ont-ils un référencement naturel de qualité ?…)
  • Renseignez-vous vraiment sur eux. Ils sont très sollicités et ont l’habitude des mails non personnalisés ou faussement personnalisés (qui vont directement dans la corbeille). On ne les contacte pas sans connaître leurs centres d’intérêts, avoir lu au moins 3 de leurs articles. L’idéal étant d’éviter de les contacter « à froid ». Participez d’abord à leur blog (en commentant, partageant sur les réseaux, ou en discutant avec eux sur Twitter) avant de les contacter.
  • Proposez-leur un contenu qui pourra plaire à leurs lecteurs. Pensez-vous qu’un communiqué de presse sans saveur peut plaire à leur audience ? NON !
  • Mettez-vous à leur place. Ne leur faites pas ce que vous n’aimeriez pas que l’on vous fasse…

Si vous parvenez à convaincre certains blogueurs, ils parleront peut-être de vous gratuitement.
Ce n’est malheureusement pas toujours possible, il existe une autre solution : l’article sponsorisé.
Dans ce cas, vous payez le blogueur pour qu’il publie un article sur vous.

2 solutions pour y parvenir :

  • Sélectionnez vous-mêmes les blogueurs en vous basant sur leur audience, leur segmentation et leur notoriété.
  • Utilisez des plateformes qui mettent en relation les annonceurs et les blogueurs.

Réseaux sociaux – Bouche à oreille mondial

Les réseaux sociaux sont sur toutes les lèvres en ce moment. Ils sont pourtant finalement assez difficiles à utiliser, et pas adaptés à toutes les situations.

Facebook – Comment l’utiliser à votre avantage ?

Quand j’entends des gens dire : « On va faire un buzz facile sur Facebook, c’est garanti » je manque souvent de m’étouffer. L’eldorado des réseaux sociaux n’existe pas.
Si vous voulez utiliser ces réseaux, 3 solutions sont possibles :

  • Vous vendez quelque chose, qui est fait pour être partagé, ou une application qui utilise les réseaux sociaux. Exemple : Agorapulse vend des applications pour les pages fan (entreprises) sur Facebook.
    Si ce n’est pas le cas, il faudra trouver un angle efficace pour présenter les choses.
  • Vous bâtissez tranquillement une communauté, étape après étape, et cela vous prendra des mois
  • Vous faites de la publicité sur les réseaux (Facebook ads / la plateforme de publicité de Facebook). Encore une fois, cette solution n’est pas valable pour toutes les entreprises. Exemple : une entreprise dans le domaine du nucléaire aurait un peu de mal à le faire.

Si vous souhaitez vous lancer sur Facebook, voici une liste non exhaustive des erreurs à éviter :

1/ Créer une page profil au lieu d’une page fan pour son entreprise 

Cette erreur est très commune, et coûte cher à beaucoup d’entreprises. Elles créent un profil pour leur entreprise, alors que Facebook est clair là-dessus : 1 profil doit être une personne physique, avec un nom et un prénom.
Si vous ne créez pas une page marque, vous risquez la fermeture pure et simple et sans préavis de votre compte.

Pour les marques, il y a les pages fan qui sont faites pour ça et qui se créent très facilement ici :

https://www.facebook.com/pages/create/

 

2/ Communiquer « à l’ancienne » :

Si vous avez créé une page fan dans le but d’envoyer vos promotions et de ne parler que de vous, vous faites fausse route. Les fans ne sont pas là pour subir vos campagnes si intéressantes soient-elles, mais pour mieux vous connaitre et partager avec votre entreprise. Ils aiment particulièrement découvrir l’envers du décor, la vie de votre entreprise, vos envies, vos idées.
Essayez de leur proposer de participer à votre activité, d’une manière ou d’une autre, pour qu’ils prennent part à votre aventure.

Exemple avec la boutique de chaussettes en ligne « Archiduchesse » :

3/ Communiquer de façon trop intense

Si vous postez trop souvent sur votre page fan, vous allez perdre une partie de vos fans rapidement. Ne parlez que lorsque vous avez des informations intéressantes à partager, sinon, taisez-vous.

N’hésitez pas à questionner vos fans, sur ce qu’ils attendent de vous, pour mieux coller à leurs envies. Tout le monde aime parler de soi.

Varier les contenus proposés (images, vidéos, textes) dans la mesure du possible. Observez les résultats grâce aux outils statistiques fournis par Facebook dans l’administration de votre page.

4/ Identifier des gens qui ne sont pas sur les photos que vous postez

Quelque chose d’absolument insupportable, parfois utilisé par les entreprises.

La fonction d’identification des photos de Facebook permet de dire qui est sur une photo, et d’afficher celle-ci sur le mur des personnes citées. Utilisez cette fonctionnalité à bon escient et n’identifiez que des personnes réellement sur la photo !

5/ Poster la même chose que sur vos sites ou blogs

Si votre page fan ne sert qu’à relayer vos communications déjà affichées sur votre site internet ou blog, vous perdez votre temps.

La page fan doit être un échange permanent entre vous et vos prospects, pas une simple publicité ou relai de votre site ou blog.

6/ Ne pas mettre à jour les informations de l’entreprise

Cela peut paraître évident, mais beaucoup de pages fan comportent des informations erronées (mail, téléphone, adresse…). Faites attention à cela !

7/ Créer une page fan entreprise parce que c’est à la mode

Vous entendez partout qu’il faut se lancer sur Facebook, alors vous y allez !
Sans stratégie claire et sans réflexion, autant passer du temps sur une action plus rentable pour votre entreprise.

Réfléchissez à vos objectifs et à la manière de les atteindre avant de vous lancer, et faites-vous conseiller si vous connaissez mal l’outil.

8/ Ne pas répondre à vos fans

Si vos fans vous posent des questions sur votre page entreprise, vous devez y répondre !
C’est le concept même des réseaux sociaux, vous êtes là pour discuter avec vos prospects et clients. Ne pas le faire serait une erreur et vous perdriez leur confiance. Oui, il y aura un peu plus de travail, mais le jeu en vaut la chandelle.

9/ Laissez mourir votre page

A l’inverse de l’erreur numéro 3, il serait dommage de laisser votre page à l’abandon.
Ce ne serait pas très motivant, ni pour les nouveaux, ni pour les anciens, faites-la vivre.

10/ Ne pas parler de votre page fan autour de vous

A partir du moment où votre page est créée et prend de l’essor, il est important de communiquer dessus ! N’hésitez pas à l’ajouter en signature de vos mails, à l’indiquer sur vos flyers et toute autre formes de communication.

Elle fera partie de votre « arsenal » de communication.

Important : J’ai créé une formation pour vous ici. Vous aurez toutes les armes pour devenir un excellent entrepreneur !

Twitter – Utiliser un oiseau bleu qui gazouille

Twitter est un outil qui fait parler de lui en France depuis quelques années. Il est partout, à la TV, dans les journaux, à la maison. A la base, il ne servait qu’à raconter ce que l’on faisait en temps réel. Depuis, il a bien évolué.

Aujourd’hui, Twitter sert à de nombreuses entreprises. Que ce soit pour gérer son service après-vente ou pour trouver de nouvelles opportunités, certaines entreprises rivalisent d’imagination pour en tirer un bénéfice.

Les questions à vous poser sont simples pour savoir s’il peut vous être utile :

  • Avez-vous quelque chose à dire ? Vous devez être intéressant.
  • Etes-vous prêt à y passer du temps ? Comme tout réseau social, vous devez être présent et participer.

Vous avez répondu oui à ces deux questions et vous souhaitez vous lancer ? Allons-y !

Voici les 10 bonnes pratiques de l’entrepreneur à adopter sur Twitter :

Soyez là pour partager
Votre état d’esprit doit être guidé par l’envie de partager. Twitter n’est pas un outil de publicité, surtout pas ! Suivez les gens qui vous intéressent, partagez avec eux des informations intéressantes, dans le but de créer des liens avec les autres.

Ne soyez pas pressé
Tout comme pour Facebook, la mise en place d’un compte Twitter efficace prend du temps. Découvrez l’outil, renseignez-vous sur le sujet. Prenez le temps d’apprivoiser les fonctionnalités de Twitter. Rendez-vous sur cette page pour le découvrir en détail : https://support.twitter.com/ (Disponible en français en choisissant la langue en haut à droite).

Faites la promotion de votre compte Twitter
Mettez en place des liens vers votre compte Twitter sur votre site, vos cartes de visite, vos publicités… Il doit y avoir un lien réciproque entre votre compte Twitter et vos sites web.

Soyez actif
Tâchez d’être régulier, et d’utiliser Twitter quand vous le pouvez, c’est primordial. Quel intérêt pour ceux qui vous suivent si votre compte est inerte depuis des semaines, voire des mois?

Soyez “focus”, mais pas trop
Comme sur un blog, il est important de garder une ligne éditoriale claire sur Twitter. Vous pouvez parler de tout, mais gardez une bonne partie de vos gazouillis (tweets) sur un sujet ciblé, celui que vous maitrisez en l’occurrence.

Personnalisez votre compte
Souvent, lorsque l’on découvre un nouveau profil, la personnalisation de celui-ci, sa mini biographie et son avatar sont des informations importantes. Elles aident à décider les autres à vous suivre ou non, pensez-y !

Posez des questions à votre audience
Faites participer vos suiveurs (followers) à vos projets, n’hésitez pas à leur demander leur avis. Vous aurez souvent des réponses, et les gens auront pris plaisir à vous répondre. Ces informations auront une valeur importante pour vous.

Remerciez ceux qui vous aident
Que ce soit en répondant à vos questions, en retweetant (en partageant un de vos contenus avec leurs “amis” Twitter) ou encore en parlant de vous, vos suiveurs font des efforts pour vous aider. N‘oubliez pas de les remercier si vous souhaitez qu’ils continuent.

Ne pensez pas trop au ROI (retour sur investissement)
Le retour sur investissement d’un compte twitter professionnel est très complexe à quantifier précisément. N’oubliez pas en revanche que bien utilisé, Twitter devient une caisse de résonance pour vous et vos activités.

Aidez les autres, et profitez!
Dès que vous le pouvez, aidez les autres, ils seront reconnaissants et vous vous ferez plaisir ! Rien de plus agréable que de pouvoir partager quelques connaissances en 1 tweet de quelques secondes.

Seules l’utilisation et la pratique pourront vous donner toutes les clés de cet outil, qui a changé ma façon de travailler sur le web.

Les autres réseaux sociaux

Il existe des dizaines d’autres réseaux sociaux Pinterest, Instagram, Linkedin…) potentiellement intéressants pour vous. Je choisis de ne parler que de ces deux-là, car vous ne pourrez pas être partout. Pour les autres, tout dépendra de vos activités. Exemples :

La startup Recipay qui présente ses recettes sur Instagram ici :
http://instagram.com/recipay

L’entreprise Madura, décoration d’intérieur qui partage de nombreuses photos également ici :
http://instagram.com/madura

 

Les outils indispensables pour votre réussite

Voici des outils utiles pour votre entreprise, pour vous permettre d’améliorer votre productivité et votre efficacité. Faites-en bon usage ! (les outils signalés en gras sont français !)
Important : tous les liens vers ces outils à la fin du livre (Bibliographie)

1/ Gestion de projets / tâches

Outils pour mieux gérer vos différents projets, internes ou externes, avec vos collaborateurs/clients/fournisseurs.

Wimi (fr.wimi.pro): pour gérer vos projets, vos tâches et sécuriser vos documents d’entreprise.
Do.com: outil de gestion de tâches.
Basecamp : pour la gestion de projets.

2/ Facturation

Se faciliter la vie avec des outils en ligne de facturation. Gagner du temps dans ce domane est crucial pour votre activité.

Monae : service de facturation simple et efficace pour les petites entreprises.
Sellsy : Service de facturation avancé pour les TPE/PME
Iscriba  : Gestion de devis et de factures en ligne.

3/ Calcul cotisations sociales et fiscales

Guide TNS : Des simulateurs très utiles pour calculer vos charges, votre fiscalité, les différences entre les statuts etc..

4/ Création sondages / études de marchés

L’étude de marché et le sondage de vos prospects et clients vont vous aider dans votre réussite.

Evalandgo : pour créer des enquêtes de satisfaction ou des sondages en quelques clics.
Surveymonkey : pour créer des sondages en ligne en quelques minutes.

5/ CRM : Relation client

Le CRM va vous aider à mieux gérer la relation avec vos clients et prospects. Plus jamais vous n’oublierez d’en rappeler un !

Cogivea : Plusieurs solutions CRM Made in France.
Smart Tribune  : Créez un espace de conversation simple entre vous et vos clients. Personnalisez votre service client.
Salesforce : un système de suivi de relation avec vos clients.
Vtiger : un logiciel CRM open-source en français

6/ Gestion des talents, recrutement / RH

Recrutez juste et bien, un vrai métier.

Talentsoft  : outil pour gérer vos recrutements et votre personnel.

7/ Partage de documents/ travail collaboratif

Mieux vous allez collaborer, mieux vos affaires se porteront.

Wimi  un outil de partage de documents dédié aux professionnels.
Dropbox, un outil idéal pour les particuliers.

8/ Emailing

Envoyez des emails en grand nombre est de plus en plus complexe (les fournisseurs d’emails sont de plus en plus strict). Utilisez les bons outils pour atteindre vos clients.

Mailchimp : Pour booster votre activité grâce à l’email
Mailjet : solution d’envoi d’emails de masse.
Netitmail : gestion et envoi de vos mails de façon efficace et rapide.
Simple mail : un outil dédié aux TPE/PME qui permet de créer, envoyer et suivre les statistiques des différentes campagnes de manière très simple depuis n’importe quel navigateur internet.

9/ Propositions commerciales

Facilitez-vous la prospection commerciale avec un bon outil dédié.

Tilkee  : suivez et optimisez vos propositions commerciales.

10/ Solutions de paiement en ligne

Si vous souhaitez vendre sur internet, vous devrez les utiliser.

Paypal : service mondialement connu.
Paymill  : pour une mise en place en quelques minutes de votre solution de paiement.
Be2bill : service de paiement en ligne.

11/ Business plan

Créer facilement un business plan.

Montpellier Business plan : pour préparer un business plan qui mettra en confiance vos futurs investisseurs. Idéal pour les startups !

12/ Communiqués de presse

Prenez contact avec les journalistes.

Pressking (pressking.com): Créez et diffusez vos communiqués de presse facilement et accéder à plusieurs milliers de journalistes simplement.

13/ Prise de notes

Prenez des notes partout où vous allez

Evernote : parfait pour ne rien oublier (page web, photos, vidéos..)

14/ Outils référencement naturel (SEO)

Suivez et améliorez votre référencement naturel

Ranks : suivi de positionnement dans les moteurs de recherche.
My poseo : suivi des positions pour votre site et vos concurrents.
SEM visu  : Outil permettant d’améliorer votre stratégie de référencement naturel en surveillant, analysant et optimisant vos campagnes sur le marché Français.
SEMrush : différents outils pour tester les performances SEO de votre site ou page web.
Backlink watch  : pour connaitre les liens qui pointent vers une page web

15/ Rédaction de contenus

Pour sous-traiter la rédaction de contenu.

Textmaster : Le contenu n’a jamais été aussi important. Avec cet outil, vous pourrez le faire rédiger par des professionnels, et même faire traduire vos textes rapidement !

16/ Chat commercial / retours clients

Discutez avec vos clients directement sur votre site web

Iadvize : un chat commercial pour vous permettre de répondre en direct aux clients présents sur votre site internet.
Uservoice : un système pour recevoir les retours de vos clients directement depuis votre site.

17/ Gestion réseaux sociaux

Pour se faciliter la vie avec les différents réseaux sociaux.

Agorapulse : solution marketing et CRM pour Facebook.
Hootsuite  : pour gérer vos comptes sur les réseaux sociaux tels que Twitter ou Facebook.
Buffer app  : Un outil pour vous permettre de partager facilement vos contenus sur les réseaux sociaux et planifier vos publications.

18/ Affiliation

Mettre en place une plateforme où vous allez rémunérer des gens qui parviennent à vendre vos produits/services.

Affilae: pour créer un système d’affiliation qui vous permettra de rémunérer simplement vos apporteurs d’affaires sur le web.

19/ Informations sur l’audience d’un site internet ou les tendances

Quelles sont les tendances et les statistiques des sites internet dans votre secteur

Ad planner  : Idéal pour vérifier le potentiel d’audience d’un gros site internet.
Alexa  : Pour vous donner une idée du potentiel d’un site internet partenaire

20/ Réputation marque / entreprise

Mention : Pour suivre et gérer la réputation de votre marque, vos produits ou votre entreprise. Vous pourrez ainsi intervenir rapidement et montrer que vous êtes à l’écoute de vos clients.

21/ Hébergement sites internet

Outils pour installer et créer votre site internet.

OVH : pour installer votre site internet.
Gandi  : Hebérgement et nom de domaines depuis 1999 !
1&1 : hébergement ultra simple d’utilisation et expliqué pas à pas.

22/ Maquettes de site internet

Balsamiq  : outil de création de maquettes de sites web

23/ Banque d’images

Fotolia : pour acheter des images que vous pourrez utiliser sur votre site internet et sur toutes vos communications !

24/ Création et gestion d’évènements

Weezevent  : Logiciel de billetterie en ligne et de création d’évènements.
Eventbrite : créer et gérer vos évènements via ce système en ligne.

25/ Gestion marketplaces (ecommerce)

Lengow: un outil puissant pour vous permettre de publier vos produits sur les différentes places de marché du web (eBay, Amazon…)
Shopping flux  : se positionner rapidement sur les comparateurs de prix et les places de marché avec vos produits.
Sellermania  : Publiez rapidement et facilement vos produits sur les plus grandes marketplaces mondiales avec en plus un pricing dynamique.

26/ Création d’infographies

Piktochart  : pour créer des infographies en quelques clics
Visual.ly  : pour créer et partager des infographies de toute sorte.

27/ Test A/B: testez différentes versions d’une même page (conversion!)

AB tasty  : pour comparer les performances de plusieurs versions d’une même page web
Optimizely : testez l’efficacité de vos pages web et tirez-en le maximum !

28/ Gestion campagnes Adwords

Adwords editor  : l’outil le plus complet pour créer et gérer vos campagnes de publicité sur le réseau Google Adwords.
Edwards (http://www.global-net-concept.com/edwards/): pour gérer facilement et sans connaissances ou presque vos campagnes Google Adwords.

29/ Performance environnementale des entreprises

Verteego : Evaluer la performance environnementale de votre entreprise.
IZYPEO : Acteur reconnu sur le marché des logiciels en mode SaaS pour toutes les organisations qui souhaitent une Performance Environnementale Optimisée.

30 Annuaire/organigramme d’entreprise

Card  : un outil pour créer un organigramme ou annuaire dynamique au sein de votre entreprise.

31/ Capture d’écran

Screenpresso  : un logiciel simple et gratuit pour créer des captures d’écran pour vos présentations, rapports de bugs…

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Ces entreprises qui ont réussi leur lancement

Grâce à mon blog et à mon activité, j’ai la chance de rencontrer régulièrement des fondateurs de startup qui réussissent. J’aimerais partager avec vous leurs expériences, leurs réussites et leurs échecs !

Dokker – réinventer le recrutement

Un retour d’expérience intéressant d’un fondateur de startup, Frédéric Ducrot.
Il a lancé Dokker.com, un service qui permet aux utilisateurs de Viadeo et Linkedin de créer un portfolio de leurs documents professionnels et se mettre en avant sur le web.

10 trucs et astuces de la vraie vie d’un fondateur de startup
J’ai eu l’idée de Dokker en juin 2011 quand j’exerçais encore comme Directeur de l’Intégration pour une SSII française (après avoir passé plusieurs années au Royaume Uni et en ayant voyagé autour du monde dans le cadre de mes fonctions).
J’en avais assez de ne pas pouvoir recruter sur « preuves » et aussi assez que mes clients me demandent en permanence de leur fournir des modèles de documents…

Après le temps de la réflexion, j’ai décidé de quitter mon poste en Décembre 2011 et de me concentrer uniquement sur mon projet de startup.

Malgré les nombreuses voix me répétant l’adage « ne quitte jamais un emploi salarié pour démarrer une société », je reste persuadé d’avoir pris la bonne décision !
En effet, la charge de travail nécessaire pour faire émerger une startup demande une implication à temps complet. Pour Dokker cela a pris 6 mois. 6 mois pour construire un Business Plan digne de ce nom (disponible sur Dokker si vous souhaitez le consulter). 6 mois pour assembler une équipe, pour s’occuper du juridique, pour faire un budget, etc.
Cette période a été très enrichissante mais aussi très exigeante. Maintenant que nous sommes dans un mode de production qui va nous conduire à lancer une deuxième solution, je peux regarder en arrière et vous proposer de partager mon expérience directe.

N’écoutez pas ce que les gens pessimistes vous disent

Si vous voulez quitter votre job pour vous lancer dans une startup alors faites-le. Vous seul êtes capable de juger. N’oubliez pas que, les regrets, dans 10 ans, seront plus difficiles à gérer que quelques voix contradictoires maintenant.

Choisissez de supers associés

Je pensais que je pouvais tout faire tout seul. FAUX. Faire partie d’une équipe est bien mieux. 3 à 4 associés est la taille de l’équipe idéale pour démarrer un business. Par contre, soyez complémentaires. Cela évitera les frictions et les luttes d’influence.

Ayez les conversations difficiles avec vos associés au tout début

Il vaut mieux poser sur le papier tous les détails de la relation entre associés dès le départ plutôt que de résoudre ces problématiques une fois que la trésorerie souffre ou qu’au contraire les bénéfices commencent à rentrer.

Prenez un avocat

Créer une société implique une prise importante de responsabilités. Un bon avocat vous conseillera pour adopter le bon régime juridique et vous protéger personnellement ainsi que votre investissement financier.

Produisez un Business Plan

Vous avez besoin de faire face à la réalité et définir votre budget parce qu’une startup n’est pas un hobby. Cela peut coûter beaucoup d’argent. Vous devez budgéter. James Carville qui était stratégiste de Bill Clinton pendant la campagne de 1992 avait déclaré “C’est l’économie, Stupide”.

Sur le sujet du Business Plan, je recommande fortement de suivre la méthode de Jeremie Berrebi de Kima Ventures (http://www.berrebi.org/2012/01/08/guide-pour-presenter-votre-business-plan-de-startup/), un investisseur-entrepreneur reconnu en France.

Si vous ne passez pas ce test avec succès, alors vous avez sûrement un problème et devez revoir votre copie.

Prenez le meilleur comptable possible

Non, le comptable qui habite dans votre immeuble ou celui que votre beau-frère connait n’est pas la bonne personne. Non, budgéter quelques centaines d’euros pour un comptable n’est pas réaliste.
Un bon comptable comme tous les experts gagne bien sa vie. Vérifiez s’il a une startup comme la vôtre dans sa clientèle.
Vérifiez aussi, qu’au-delà des comptes, il peut prendre en charge la gestion « sociale » de votre société (feuille de salaires, complémentaires, déclaration aux organismes sociaux,etc) et qu’il connait les mécanismes d’aides publiques aux sociétés. Un bon comptable vous soulagera des tâches de back-office et vous permettra de vous concentrer à la création de votre produit ou de votre offre de service.

Utilisez les réseaux sociaux pour recruter

Il y a des dizaines de personnes formidables à côté de chez vous qui attendent une opportunité de travailler dans une startup et de relever ce challenge. Cela ne prend que peu de temps et quelques vérifications de références. C’est simple et pas cher !

Mettez-vous à Twitter et suivez le hashtag « #startup »

Apprenez à connaitre le monde des startups non pas du côté « bling-bling » des levées de fonds mais sous l’angle des retours d’expérience.

Il y a sur Twitter des entrepreneurs fantastiques qui partagent leurs idées et feedback au quotidien.

Ne soyez pas désespéré parce que vous n’êtes pas dans la Sillicon Valley,  à New-York ou Londres

Le web permet de suivre, en direct, dans le confort de votre bureau la plupart des événements à propos d’internet ou des startups. Regardez-les ! Alors oui, le réseautage ne sera pas optimum mais des groupes de discussion sur Linkedin comme « Startup Specialists » peuvent aussi vous permettre de rencontrer à distance des personnes excessivement intéressantes.

Utilisez tous les outils gratuits actuels pour améliorer votre productivité et bien démarrer votre nouvelle aventure

Hootsuite et Bufferapp pour gérer Twitter. Wimi et Evernote pour gérer vos fichiers. Et bien sûr Skype pour pouvoir converser gratuitement (ou presque) avec tous vos contacts aux quatre coins de la planète.

Ceci étant dit, ces 10 points ne remplaceront pas votre motivation et une somme considérable de travail.

Démarrer son business, c’est s’engager dans une aventure comme nulle autre pareille. Lancez-vous ! Vous ne le regretterez pas si vous prenez les quelques précautions présentées ci-dessus !

1001menus – outils web pour restaurateurs

1001menus est maintenant une startup qui a réussi son lancement : une levée de fonds de 300 000€ et une belle équipe, essayons d’en savoir plus en interrogeant son patron : Xavier Zeitoun.

Présentez votre entreprise en 1 phrase ?

1001 Menus (1001menus.com) est un outil qui centralise la gestion du e-marketing des restaurants (diffusion sur les
annuaires, sites de référencement, site web, site mobile, réseaux sociaux, réservations et gestion
des avis).

Pourquoi êtes-vous différents de vos concurrents ?

Nous avons des concurrents directs aux Etats-Unis mais sommes les premiers à avoir développé
un tel outil en Europe. Plusieurs sociétés permettent aux restaurants de se rendre mieux visibles sur Internet avec une réservation en ligne ou bien une mise en avant de promotions.
Le positionnement de 1001 Menus est unique et vient en complément de ces autres services.
La principale différence réside dans le fait que le restaurateur soit totalement indépendant dans la gestion du e-marketing de son restaurant et développe ainsi sa visibilité sur Internet, gagne de nouveaux clients, fidélise sa clientèle et tout cela sans diminuer sa marge.
Quelles sont vos 2 sources de clientèle ?

Nous allons à la rencontre des restaurateurs dans leur restaurant pour leur présenter l’outil.
Nous avons une équipe d’ « évangélistes » qui prêchent la bonne parole à longueur de journée.
Grâce à de nombreux articles de presse au sujet de 1001 Menus, nous commençons à voir des restaurateurs qui nous appellent pour commencer à travailler avec nous.

Vos 2 plus grosses difficultés aujourd’hui ?

Il y a plus de 100 000 restaurants en France et il nous faut aller tous les rencontrer, cela prend
du temps et nécessite l’embauche de nombreux Sales Consultants (commerciaux) sur le terrain. Ce n’est pas réellement une difficulté mais plutôt un challenge à relever que de manager une équipe très nombreuse. D’autant plus lorsque c’est notre 1ère entreprise.
Notre 2ème enjeu est de convaincre un maximum de partenaires (sites qui référencent des restaurants) d’intégrer notre technologie, c’est un nouveau modèle pour eux et là aussi, il faut aller les convaincre un par un.
2 conseils à donner aux futurs entrepreneurs ?

Mon 1er conseil est de se remettre en question en permanence et de rester à l’écoute du marché. Dans notre cas, nous sommes passés d’un modèle B2C à B2B et il nous a fallu quasiment repartir de 0.
De nombreux entrepreneurs « tombent amoureux » de leur idée et ne la font pas évoluer pour s’adapter au marché, c’est le meilleur moyen de se tromper car il est très fréquent de découvrir la réalité de son marché une fois une première version de son service lancé.

Mon second conseil serait de bien s’entourer car il nous manque beaucoup d’expérience quand on se lance pour la première fois.
Avoir de bons associés complémentaires et des conseillers qui portent un regard extérieur sur le projet est indispensable et fait gagner beaucoup de temps en évitant certaines erreurs au démarrage.

Important : J’ai créé une formation pour vous ici. Vous aurez toutes les armes pour devenir un excellent entrepreneur !

Remerciements / Bibliographie

Il existe de nombreuses ressources très intéressantes sur le web francophone et anglophone. En voici une liste non exhaustive, quelques bonnes heures de lecture devant vous (attention quand même à ne pas faire que lire, vous devez AGIR !)

Une sélection des 20 blogs incontournables pour apprendre sur l’entrepreneuriat, le marketing et d’autres sujets connexes.

Pierre Olivier Carles est un entrepreneur de talent qui a souvent de très bonnes réflexions. Lisez son blog ici

Michel De Guilhermier, lui aussi multi-récidiviste, a lancé il y a quelques temps un accélérateur de startups sur Paris qui fonctionne très bien. A lire ici

Oliviez Ezratty publie régulièrement sur le startups, car il en accompagne un certain nombre. A suivre ici

Un excellent document sur le financement des startups: « Des business angels au crowfunding »

Guilhem Bertholet conseille de nombreuses startups et a participé lui-même à plusieurs projets, son blog est une mine d’or.

Jérémie Berrebi, entrepreneur à succès et investisseur, à rédiger un article simple pour vous aider à rédiger votre business plan.

Un livre blanc sur la création d’entreprise proposé par Microsoft.

Frédéric Canevet tient un excellent blog « conseils marketing ». Vous y trouverez énormément d’informations sur le marketing.

Pactes d’associés pour les startups par Sylvain Tillon

Le livre blanc du webmarketing, à consulter sans modération

Quel statut juridique pour une startup ?, proposée par Dokker.

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